"L'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera jamais à fabriquer une bombe atomique", assure le président iranien à la tribune de l'ONU

Des discussions de la dernière chance se poursuivent en marge du sommet des Nations unies, entre l'Iran, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, pour tenter de parvenir à un accord sur le contrôle du programme nucléaire iranien.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York (Etats-Unis), le 24 septembre 2025. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)
Le président iranien, Massoud Pezeshkian, lors de l'Assemblée générale de l'ONU, à New York (Etats-Unis), le 24 septembre 2025. (SPENCER PLATT / GETTY IMAGES NORTH AMERICA / AFP)

Il rejette les accusations des Occidentaux. Le président iranien, Massoud Pezeshkian, a assuré mercredi 24 septembre, à la tribune de l'ONU, que son pays n'avait pas l'intention de se doter de l'arme nucléaire. "Je déclare ici, une fois encore, devant cette Assemblée, que l'Iran n'a jamais cherché et ne cherchera jamais à fabriquer une bombe atomique. Nous ne voulons pas d'armes nucléaires", a-t-il martelé lors de l'Assemblée générale des Nations unies, à New York.

Ces déclarations interviennent alors que des discussions de la dernière chance se poursuivent en marge de ce sommet, entre l'Iran, la France, le Royaume-Uni et l'Allemagne, pour tenter de parvenir à un accord sur le contrôle du programme nucléaire iranien. L'objectif est aussi d'éviter le rétablissement, samedi, des sanctions onusiennes contre Téhéran.

Vendredi, Iraniens et Européens s'étaient rejeté la responsabilité de l'échec des pourparlers, lorsque le Conseil de sécurité de l'ONU avait donné son feu vert au rétablissement de ces sanctions. Mercredi, le président iranien a qualifié cette décision du Conseil de sécurité d'"illégale". Les Européens ont "dénigré les efforts de l'Iran, les jugeant insuffisants", mettant ainsi "de côté la bonne foi", a-t-il dénoncé. 

Un accord reste "possible", assure Emmanuel Macron

Ce dossier empoisonne depuis des années les relations de Téhéran avec les pays occidentaux, qui soupçonnent le pouvoir iranien de vouloir se doter de la bombe atomique. L'Iran dément vigoureusement, revendiquant son droit au nucléaire civil.

Les Européens ont posé trois conditions pour prolonger la période de levée des sanctions : reprise des négociations incluant les Etats-Unis, plein accès donné aux inspecteurs de l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA) aux sites nucléaires, et informations précises sur la localisation des matières enrichies.

Mercredi, le président de la République, Emmanuel Macron a déclaré qu'un accord sur le nucléaire iranien restait "possible" pour éviter le rétablissement des sanctions contre Téhéran, mais qu'il ne restait "plus que quelques heures""Il revient à l'Iran de répondre aux conditions légitimes que nous avons posées."

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