Guerre en Ukraine : le patron du PS Olivier Faure se dit "en accord avec ce que fait le président de la République"

Une trêve partielle d'un mois "dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques" est "une proposition utile", estime Olivier Faure.

franceinfo

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Publié le 03/03/2025 09:05 Mis à jour le 03/03/2025 11:04

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Olivier Faure, Premier secrétaire du PS, le 3 mars 2025 sur franceinfo. (FRANCEINFO / RADIO FRANCE)

Invité sur franceinfo lundi 3 mars, le patron du PS Olivier Faure se dit "en accord avec ce que fait le président de la République" sur la situation en Ukraine, avant le débat sans vote à l'Assemblée nationale à partir de 17 heures. "Je me retrouve parfaitement dans ce qui a été énoncé par le chef de l'État", abonde Olivier Faure. Emmanuel Macron annonce travailler, avec Londres, à un plan d'une trêve partielle d'un mois "dans les airs, sur les mers et les infrastructures énergétiques". "C'est une proposition utile. Il faut soutenir cette démarche qui est une démarche positive", insiste le Premier secrétaire du Parti socialiste.

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"J'irai jeudi à Bruxelles [pour le conseil extraordinaire européen de défense] et je défendrai une position claire : faire bloc avec les Ukrainiens et à moyen terme, s'engager dans une défense européenne dans laquelle les Français doivent prendre toute leur part, y compris en reposant la question du parapluie nucléaire", affirme le patron du PS. À l'inverse, l'ancien président de la république socialiste François Hollande estime que "la force de dissuasion nucléaire ne se partage pas".

Un appel au "patriotisme fiscal"

Olivier Faure appelle aussi au "patriotisme fiscal", alors que l'Europe cherche à se réarmer et que de nombreux pays augmentent leurs dépenses militaires. Le chef de file des socialistes veut mettre cette question "sur la table". "Celles et ceux qui en ont les moyens doivent être les premiers patriotes et être aussi au rendez-vous de l'histoire", lance Olivier Faure.

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Le patron du PS serre les rangs aussi derrière le président ukrainien. Le départ de Volodymyr Zelensky n'est "pas une question pour les Européens qui ont cherché hier et le feront encore jeudi à montrer qu'ils font bloc autour du peuple ukrainien", affirme encore le Premier secrétaire du Parti socialiste. Le président américain a pris violemment à partie Volodymyr Zelensky vendredi lors d'une altercation inédite à la Maison Blanche, devant les caméras du monde entier, allant jusqu'à menacer de "laisser tomber" l'Ukraine. À plusieurs reprises, son administration a souhaité son départ en raison de son refus de se plier aux exigences de Moscou. "Trump cherche à délégitimer le président ukrainien", dénonce Olivier Faure. Dimanche, le conseiller à la sécurité nationale du président Trump, Mike Waltz, a laissé entendre que le départ du président ukrainien pouvait être une solution pour "traiter avec [les États-Unis], traiter avec les Russes à un moment et mettre fin à cette guerre".