"La force de dissuasion nucléaire ne se partage pas", assure l’ancien président de la République François Hollande
Le chef de l'Etat a provoqué de vives réactions en déclarant que la France, qui est dotée de l'arme nucléaire, pourrait contribuer davantage à la protection de l'Europe.
/2023/07/07/64a7df4c5fe71_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/03/03/capture-d-ecran-2025-03-03-102727-67c57642323b9500775908.jpg)
"La force de dissuasion, c’est-à-dire la menace d’utiliser une arme nucléaire, ne se partage pas, ni dans sa composition, puisque c’est à la France de savoir comme elle s’organise, ni dans son financement et nous l’avons assuré, ni dans sa décision", estime lundi 3 mars sur France Inter François Hollande, ancien président de la République, alors qu’Emmanuel Macron s’est dit prêt à ouvrir la discussion sur une dissuasion nucléaire européenne. Le chef de l’État s’est exprimé à ce sujet à la suite du rapprochement entre les États-Unis et la Russie sur le dossier ukrainien. De son côté, Marine Le Pen, présidente du groupe RN à l’Assemblée, s’y oppose affirmant que la dissuasion nucléaire de la France doit rester française.
"Évoquer que l'intérêt vital aujourd'hui, ce qui déclencherait le feu nucléaire si nous pensions que cet intérêt vital serait mis en cause, pourrait être au-delà de la frontière entre la France et l'Allemagne, oui, ça a toujours été une position qui n'a pas eu besoin d'être proclamée tant elle est évidente", précise toutefois François Hollande. "Le président de la République doit apprécier ce qu'est l'intérêt vital. De ce point de vue, je ne vois pas de changement de règle et je ne pense pas qu'il y ait de la part des Européens une volonté de partager la décision. Si elle était à un moment exprimée, elle serait repoussée", précise le député PS de Corrèze.
"C’est ce qui est nouveau en revanche, et c’est le point majeur, c'est qu'avant, les pays européens ne se posaient pas la question de la force de dissuasion française, tant ces pays-là étaient protégés par le parapluie nucléaire américain. Et le fait que ce soit le futur chancelier allemand qui, le premier, a dit, au nom de l'indépendance, que finalement l'Europe avait besoin de la force de dissuasion française, comme d'ailleurs britannique, est un point d'inflexion très important", indique François Hollande.
À regarder
-
De nombreux sites paralysés à cause d'une panne d'Amazon
-
Hong Kong : un avion cargo quitte la piste
-
Quand Red Bull fait sa pub dans les amphis
-
Ces agriculteurs américains qui paient au prix fort la politique de Trump
-
ChatGPT, nouveau supermarché ?
-
Eléphants : des safaris de plus en plus risqués
-
Concours de vitesse : à 293 km/h sur le périphérique
-
Églises cambriolées : que deviennent les objets volés ?
-
Quel était le système de sécurité au Louvre ?
-
La Cour des comptes révèle les failles de sécurité du musée du Louvre
-
Cambriolage du Louvre : ces autres musées volés
-
Cambriolage au Louvre : l'émotion et la colère de Stéphane Bern
-
Promeneurs, joggeurs : la peur des chiens
-
Vol des bijoux au Louvre : sept minutes pour un casse spectaculaire
-
Au cœur de la traque des migrants
-
Mouvement "No Kings" aux États-Unis : sept millions d'Américains sont descendus dans les rues contre Donald Trump
-
Allocations familiales : vers un coup de rabot ?
-
Un braquage a eu lieu au Louvre dimanche matin à l'ouverture
-
Avions : quand des batteries prennent feu
-
Affaire Epstein : le prince Andrew renonce à son titre royal
-
Grandir à tout prix
-
Cédric Jubillar : 30 ans de prison pour meurtre
-
Mal de dos : comment le soigner
-
Faire des têtes au foot, c'est stylé, mais...
-
En Chine, le plus haut pont du monde est devenu une attraction touristique
-
Quand t’es collé en forêt
-
À Marseille, la Bonne Mère retrouve sa couronne
-
Meurtre de Lola : ce qu’il s’est passé
-
Chili : un miracle dans le désert
-
Faux diplômes : tricher pour se faire embaucher
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter