Guerre en Ukraine : la Russie a lancé 623 drones et missiles dans la nuit, faisant au moins quatre morts

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Les frappes russes en Ukraine continuent de s'intensifier ces dernières semaines. La Russie a lancé 597 drones et tiré 26 missiles de croisière contre plusieurs villes dans la nuit du vendredi 11 au samedi 12 juillet, a annoncé l'armée de l'air ukrainienne. "L'ennemi a attaqué avec 623 armes aériennes", a communiqué l'armée. Cette même source précise que 344 de ces engins (25 missiles et 319 drones) ont été abattus, soit plus de la moitié. Les différentes autorités régionales ont fait état d'au moins quatre morts et de plusieurs blessés : au moins deux morts et 20 blessés à Tchernivtsi, six autres personnes, dont un garçon de 11 ans, blessées à Lviv, deux personnes tuées dans la région de Dnipropetrovsk et trois blessés dans la ville de Kharkiv.

De son côté, le ministère de la Défense russe dit avoir mené une "frappe groupée" contre "des entreprises du complexe militaro-industriel ukrainien" à Lviv, Kharkiv et Loutsk, et contre un aérodrome militaire. "L'objectif de la frappe a été atteint. Toutes les cibles désignées ont été détruites", complète le ministère. Suivez notre direct.

Volodymyr Zelensky réclame plus "que des signaux". Le président ukrainien a appelé samedi ses alliés à envoyer "davantage que des signaux" pour stopper la Russie. Il a estimé que "le rythme des frappes aériennes russes requiert des décisions rapides, et il peut être freiné dès maintenant par des sanctions". Il a notamment appelé à punir ceux qui "aident la Russie à produire des drones et à tirer profit du pétrole".

Les négociations au point mort. Alors que les négociations pour mettre fin à l'invasion russe de l'Ukraine sont au point mort, le secrétaire d'Etat américain, Marco Rubio, a annoncé jeudi s'être vu proposer par son homologue russe, Sergueï Lavrov, une "nouvelle idée". S'il n'a pas livré de détails, celle-ci "pourrait potentiellement permettre d'ouvrir la porte" vers une issue au conflit, selon le chef de la diplomatie américaine. Dans ce contexte, Donald Trump a évoqué "une déclaration importante" qu'il pourrait faire lundi sur la Russie, après s'être dit "déçu" par Vladimir Poutine.

Le chef de la diplomatie russe en Corée du Nord. Sergueï Lavrov est arrivé vendredi à Wonsan (Corée du Nord) pour une visite officielle, ont rapporté les agences de presse russes, alors que les deux pays ont largement renforcé leur coopération, y compris militaire. Il doit s'entretenir notamment avec son homologue nord-coréenne, Choe Son-hui.