Politique commerciale, guerre en Ukraine et au Proche-Orient... Le nouveau chancelier allemand à Washington pour aborder les dossiers internationaux
Friedrich Merz rencontre Donald Trump jeudi à Washington.
/2024/09/14/portrait-sebastien-baer-66e562ffa6d95599212395.png)
/2025/05/06/000-44lh2l9-6819cdb336c9c442131545.jpg)
Un mois après son entrée en fonction, le chancelier allemand est à Washington, jeudi 5 mai. C'est la première rencontre entre Friedrich Merz et le président américain Donald Trump. Les deux hommes évoqueront la situation en Ukraine et au Proche-Orient ainsi que la politique commerciale américaine. La visite sera suivie de près à Berlin, car les relations entre l'Allemagne et Donald Trump ont souvent été compliquées.
Pendant sa campagne électorale, Donald Trump avait multiplié les déclarations tapageuses sur l’Allemagne. La politique migratoire de Berlin ? Trop généreuse. Les panneaux solaires ? Des "pièges à lapins". Mais depuis que l'Allemagne envisage d'augmenter ses dépenses de défense, le ton s'est radouci.
La preuve : Merz et Trump s'appellent par leur prénom et échangent régulièrement des SMS. La proximité est telle que le chancelier aura les honneurs de Blair House, la résidence réservée aux invités de marque. Ce signal rassurant n'a cependant pas effacé l'appréhension et le souvenir de l'humiliation subie par le président ukrainien à la Maison Blanche.
"Il est toujours important de ne pas parler trop longtemps"
Le chancelier a sondé le terrain auprès des dirigeants reçus avant lui à Washington. Et face à l’imprévisible Donald Trump, il a peaufiné sa stratégie : "Il est toujours important de ne pas parler trop longtemps. Il faut plutôt le laisser s’exprimer. Il faut s'adapter à lui et entrer dans son jeu, sans pour autant se rabaisser. C'est la condition préalable la plus importante pour discuter raisonnablement avec lui."
Une prudence qui n'empêchera pas Friedrich Merz d’aborder tous les sujets : la guerre en Ukraine, Gaza et les droits de douane… Avant de monter dans son avion, peut-être le chancelier a-t-il lu les conseils de la presse allemande : avec Trump, il faut "s'attendre à l'inattendu." Pour Berlin l'enjeu est de taille : les Etats-Unis sont redevenus le premier partenaire commercial de l'Allemagne.
À regarder
-
"La complosphère s'enflamme après l'assassinat de Charlie Kirk"
-
Pourquoi Jeremstar s'engage pour les animaux
-
Dollemard, un scandale à ciel ouvert
-
Les Allemands boivent (beaucoup) moins de bière
-
Pourquoi Demon Slay(er) le box-office
-
Alerte aux drones : la France est-elle prête ?
-
« Un Etat palestinien ? J’ai du mal à l’imaginer »
-
Cette marque a triché, elle devra payer
-
Leonardo DiCaprio joue au révolutionnaire dépassé dans "Une bataille après l'autre"
-
Nicolas Sarkozy n'est plus une figure "tutélaire" de la droite selon David Lisnard
-
Inondations : des coulées de boue en Italie
-
Donald Trump déclare que l'Ukraine serait en capacité de regagner l'intégralité de son territoire
-
Un collégien attaque une prof : ce que l’on sait
-
Donald Trump charge l'Europe devant l'ONU
-
Légionellose : contamination m0rtelle en Savoie
-
Elle revient au handball de haut niveau après un cancer
-
Retour en Chine des pandas de Beauval
-
Binge-watcher, c’est bon pour ta santé ?
-
Des combattants expliquent le MMA
-
Reconnaissance de l'État palestinien : une victoire du Hamas ?
-
Vie affective et sexuelle : un formateur suspendu
-
Toy Story fête ses 30 ans
-
Frappée par la foudre, une fulgurée raconte son combat
-
Révélations : du pétrole dans notre beurre ?
-
Paris et Evreux fêtent le Ballon d'or
-
Le super typhon Ragasa traverse l'Asie
-
Obsèques de Charlie Kirk : Donald Trump cible ses opposants
-
Jeremstar : "La corrida, c'est arriéré"
-
Les anecdotes de Gérard Araud, ancien ambassadeur aux États-Unis.
-
Féminicide : la famille d'Inès demande des comptes à l'État
Lancez la conversation
Connectez-vous à votre compte franceinfo pour commenter.