"On ne demande pas la lune !" : la Réunion attend des renforts pour lutter contre l'épidémie de chikungunya
Le président de la République est arrivé sur l'île lundi soir, alors que les services hospitaliers sont sous tension depuis plusieurs semaines à cause d'une épidémie de chikungunya.
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Après Mayotte, Emmanuel Macron est arrivé à la Réunion, lundi 21 avril dans la soirée. L'île fait face à une importante épidémie de chikungunya. Plus de 100 000 habitants ont déjà été contaminés, mettant à mal le système de santé sur l'île.
Le chef de l'Etat doit rencontrer mardi après-midi des agents qui luttent contre les moustiques-tigres, vecteurs de la maladie. Il sera accompagné de Yannick Neuder, le ministre de la Santé. Dans ce contexte, non seulement les renforts de médecins promis au CHU de la Réunion se font attendre, mais l'hôpital est aussi sous tension depuis plusieurs semaines. Les Réunionnais attendent donc une réponse sanitaire urgente du président.
"Une espèce de déconsidération"
"Il y a eu le cyclone Garance... On savait qu'il y aurait une augmentation des cas", lâche Gabriel Mélade, secrétaire général de la CGT de la Réunion Santé, qui estime que la réponse à cette épidémie de chikungunya n’a pas été anticipée. "Plus d'eau stagnante, évidemment plus de moustiques, donc plus de cas de chikungunya... On s'étonne de voir comment l'épidémie est gérée", s'indigne-t-il.
"C'est comme si aujourd'hui les collectivités, l'ARS et l'Etat découvraient qu'il y a des moutiques à La Réunion."
Gabriel Mélade, secrétaire général de la CGTR Santéà franceinfo
"Encore une fois, on a un train de retard", poursuit Gabriel Mélade. Pire, selon Huguette Bello, l'île est négligée par les pouvoirs publics. Pour la présidente de Région proche de la France Insoumise et du Parti communiste, la Réunion reste un parent pauvre de la France : "Une telle épidémie arriverait en Alsace ou en Bretagne, des moyens conséquents seraient déployés. Mais nous sommes dans l'hémisphère sud et il y a une espèce de déconsidération qui est révoltante pour les Réunionais".
"C'est révoltant que les moyens ne soient pas assez déployés, que l'Etat ne donne pas assez de moyens à notre hôpital. On ne demande pas la lune !", s'agace Huguette Bello. À l'occasion de la visite d'Emmanuel Macron à la réunion, elle compte lui demander en personne plus de moyens pérennes pour le CHU, qui manque de lits d’hospitalisation en temps normal.
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