Violences policières : le RN Jean-Philippe Tanguy veut "une présomption de confiance dans nos forces de l'ordre"
Quatre policiers de la BAC ont été mis en examen ce jeudi pour violences volontaires aggravées, lors des émeutes qui ont eu lieu à Marseille début juillet. "Je n'ai aucune raison de croire qu'a priori ces personnes [les quatre policiers] sont coupables, c'est à la justice de le dire", réagit ce vendredi le RN Jean-Philippe Tanguy.
Le président délégué du groupe Rassemblement national (RN) à l'Assemblée, Jean-Philippe Tanguy, plaide vendredi 21 juillet sur franceinfo pour une "présomption de confiance dans nos forces de l'ordre". Il réagit à la mise en examen de quatre policiers de la brigade anti-criminalité (BAC) pour violences volontaires aggravées. L'un d'entre eux est placé en détention provisoire.
Ces quatre fonctionnaires sont soupçonnés d'avoir violemment frappé un jeune homme de 21 ans, dans la nuit du 1er au 2 juillet à Marseille, à "coups de matraque et de coups de pied", a indiqué son avocat, Maître Jacques Preziosi, à France Bleu Provence. Il a aussi expliqué que son client, venu faire la fête à Marseille cette nuit-là, souffre d'un hématome intra-cérébral, d'une fracture de la mâchoire et d'une perte de la vision de l'œil gauche.
"Je n'ai aucune raison de croire qu'a priori ces personnes [les quatre policiers] sont coupables, c'est à la justice de le dire", commente Jean-Philippe Tanguy. "L'attitude générale du RN, c'est de considérer la présomption d'innocence", ce qui "est assez rare dans le paysage politique", selon le député de la Somme. Il "pense que tous les hommes politiques devraient s'en tenir à cette discipline, sauf quand il y a des flagrants délits, ce qui n'est pas le cas ici".
Un rassemblement en soutien à ces policiers
L'élu n'a rien à redire au rassemblement dans la soirée du jeudi 21 juillet, devant le tribunal de Marseille. Selon France Bleu Provence, une centaine de personnes, des policiers en majorité, sont venus soutenir les quatre fonctionnaires. Pour lui, "le fait qu'il y ait une solidarité de corps de nos forces de l'ordre, qui vivent un enfer au quotidien, c'est tout à fait normal". "Ça existe dans tous les corps de métier qui sont exposés à des violences", assure-t-il.
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