Les quatre policiers accusés du passage à tabac d'Aly, 17 ans, ont été mis en examen, annonce le parquet de Pontoise

Ils sont mis en examen pour "violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique", avec "ITT de moins de huit jours", selon une source proche de l'enquête à franceinfo.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Temps de lecture : 1min
Des policiers ont été accusés de violences contre Aly, 17 ans, le 14 juillet 2025 à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Une information judiciaire a été ouverte, a annoncé le parquet de Pontoise, le 18 juillet 2025. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / AFP)
Des policiers ont été accusés de violences contre Aly, 17 ans, le 14 juillet 2025 à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise). Une information judiciaire a été ouverte, a annoncé le parquet de Pontoise, le 18 juillet 2025. (JEAN-MARC BARRERE / HANS LUCAS / AFP)

Quatre policiers accusés de violences sur un adolescent de 17 ans, dans la nuit du 14 juillet à Garges-lès-Gonesse (Val-d'Oise), ont été mis en examen et placés sous contrôle judiciaire avec interdiction d'exercer, a appris franceinfo auprès du parquet de Pontoise vendredi 18 juillet. Dans le détail, ils sont mis en examen pour "violences en réunion par personne dépositaire de l'autorité publique", avec "ITT de moins de huit jours", selon une source proche de l'enquête.

"Le 14 juillet vers 23 heures, un mineur de 17 ans faisait appel à ses proches et à des pompiers en présentant des blessures au visage qu'il imputait à des fonctionnaires de police en affirmant avoir été monté de force dans un véhicule après une course-poursuite à pied, puis avoir subi des coups avant d'être relâché", avait détaillé le procureur Guirec Le Bras un peu plus tôt. Une enquête avait été ouverte une enquête sur ces faits dès mercredi.

Contactée par franceinfo, l'avocate des policiers, Inès Davau, assure que "les policiers nient les faits". Elle rappelle la présomption d'innocence qui doit s'appliquer à ses clients et dénonce "le lynchage sur les réseaux sociaux contre les policiers, entretenus par les déclarations d'un élu de la république". Le député La France insoumise de la circonscription, Carlos Martens Bilongo, avait assuré avoir rencontré la victime et a dénoncé sur les réseaux sociaux des faits "insoutenables" et "une blessure collective".

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