Disparition de Tatiana Andujar à Perpignan en 1995 : la gendarmerie lance un nouvel appel à témoins trente ans après

La jeune femme de 17 ans a disparu entre la gare de Perpignan et le domicile de ses parents.

franceinfo

Radio France

Publié le 23/09/2025 17:17

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Trente ans après la disparition de Tatiana Andujar, âgée de 17 ans, le 24 septembre 1995 à Perpignan (Pyrénées-Orientales), la gendarmerie annonce mardi 23 septembre dans un communiqué lancer un nouvel appel à témoins. "Trente ans après la disparition de Tatiana Andujar, des enquêteurs de la gendarmerie nationale travaillent encore activement sur cette affaire et lancent un appel à témoins", écrit la gendarmerie dans son communiqué.

"Toute personne susceptible d'avoir rencontré Tatiana Andujar à Perpignan dans la soirée du dimanche 24 septembre 1995, de détenir des informations en lien avec cette disparition ou désirant signaler des faits pouvant s'y rapporter est invitée à contacter directement les enquêteurs", écrit la gendarmerie. Si vous avez des informations à transmettre, l'adresse mail appel.tatiana66@gendarmerie.interieur.gouv.fr a été créée spécialement. Au moment de sa disparition, Tatiana Andujar, brune aux longs cheveux noirs, était toute de noire vêtue et portait un sac-cartable de couleur bleu turquoise.

Dans cet appel à témoins, la gendarmerie rappelle les faits : dimanche 24 septembre 1995 vers 19h45, à l'issue d'un week-end passé avec des amis à Toulouse, Tatiana Andujar, 17 ans, avait disparu à Perpignan. "À 16h55, elle embarquait en gare de Toulouse-Matabiau à bord d'un train qui la ramenait directement à Perpignan. Durant le voyage, elle faisait la connaissance d'un militaire et d'un étudiant et ils arrivaient tous les trois à Perpignan à 19h27."

Disparue sur le chemin de la maison

"Le train avait observé un arrêt de 18h20 à 18h41 en gare de Narbonne. Au sortir de la gare de Perpignan, elle saluait un jeune homme qu'elle connaissait et qui était accompagné par son père. Tatiana et les deux personnes qu'elle avait rencontrées dans le train se dirigeaient alors vers les cabines téléphoniques publiques implantées sur le parvis de la gare. Au moins un appel téléphonique a été passé depuis l'une de ces cabines par le militaire", poursuivent les gendarmes.

"Aux environs de 19h45, les jeunes gens se séparaient devant la gare. Les deux hommes empruntaient l'avenue du Général de Gaulle. Tatiana projetait de rejoindre la route de Thuir avec l'intention d'y faire de l'auto-stop et regagner le domicile de ses parents à Llupia (à 13 kilomètres au sud-ouest de Perpignan). Elle a probablement emprunté la rue Courteline. Elle disposait d'une carte téléphonique et a donc pu passer un ou plusieurs appels depuis les cabines publiques situées à proximité de la gare ou sur son trajet. Elle n'a plus été revue depuis."