: Enquête Une trentaine de nouvelles plaintes déposées dans l'affaire Notre-Dame de Garaison pour violences sexuelles et physiques
Ces plaintes, déposées mercredi pour violences sexuelles et violences physiques, s'ajoutent aux trois premières plaintes déposées en mars concernant cet établissement privé catholique des Hautes-Pyrénées.
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Une trentaine de nouvelles plaintes vont être déposées mercredi 26 mars après-midi au tribunal de Tarbes (Hautes-Pyrénées) pour dénoncer des violences au sein de l'établissement scolaire de Notre-Dame de Garaison, selon les informations d'"ici Béarn-Bigorre" (ex-France Bleu) et de la cellule investigation de Radio France.
Ces plaintes sont déposées pour violences sexuelles et violences physiques. Elles s'ajoutent aux trois premières plaintes déposées, l'une le 5 mars pour viols et violences physiques et sexuelles. La seconde pour viols, agressions physiques et sexuelles, déposée le 17 mars. Une troisième plainte vise l'institution en tant que personne morale.
"Éradiquer ces modes éducatifs"
Ces témoignages et ces plaintes sont rassemblés par le collectif des victimes de Garaison, réunissant des anciens élèves de l'établissement catholique. "Le collectif a pour but d'éradiquer toute forme de violence, toute cette pédagogie punitive, physique, psychologique", explique Philippe, ancien élève à l'origine du collectif. "Il faut éradiquer ces modes éducatifs."
Philippe a eu le tympan percé après une gifle reçue à Notre-Dame de Garaison quand il avait 15 ans. Aujourd'hui, il insiste sur la nécessité de parler. Il dit ne pas comprendre "comment on peut ne pas se poser des questions quand on voit un surveillant général se trimbaler toute la journée avec un lacet en cuir tressé".
"Quelqu'un qui met un élève à la porte et qui entend le surveillant général tabasser le gamin, comment on peut ne pas être au courant quand on est prof."
Philippe, ancien élève à l'origine du collectif des victimes de Garaisonfranceinfo
Il dénonce une "complicité" de ceux qui assistent "à des choses comme ça" sans rien dire. Avec le collectif, il entend envoyer un "message" : "Maintenant que la parole se libère, un jour ou l'autre cela va vous tomber dessus si vous ne faites rien."
Philippe, qui va déposer les documents Cerfa de ces plaintes ce mercredi à Tarbes, espère que les faits dénoncés ne sont pas prescrits et que ces nouvelles plaintes donneront lieu à des poursuites judiciaires.
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