Un jeune multirécidiviste s'évade deux fois en 24 heures du tribunal de Limoges
L'adolescent avait déjà défrayé la chronique, il y a un an. Il apparaissait dans une soixantaine de procédures et avait fait une vingtaine de victimes recensées.
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Il est surnommé "la terreur de Limoges" par Le Populaire, qui raconte son histoire. Un jeune multirécidiviste de 13 ans s'est évadé deux fois, mardi et mercredi 15 janvier, du tribunal de grande instance de Limoges (Haute-Vienne) où il devait être présenté à un juge pour enfants après une agression. Il a été retrouvé, jeudi en fin de matinée, rapporte Europe 1.
Le jeune garçon s'est d'abord échappé du centre éducatif fermé où il était placé dans la Loire. Au cours de sa fugue, il a agressé un autre mineur pour lui voler son portable. Arrêté, il a été conduit mardi au tribunal. Là, il a de nouveau pris la fuite, prétextant une pause pour se rendre aux toilettes. La police a réussi à le rattraper peu de temps après. Mais il s'est à nouveau enfui, mercredi. Il a faussé compagnie aux deux éducatrices chargées de le reconduire à son centre éducatif fermé. L'adolescent a finalement été arrêté dans le centre-ville de Limoges, jeudi en fin de matinée. Il a été reconnu par des vigiles d'un centre commercial.
"Un jour, il va y avoir un drame"
"Ça devient une mauvaise farce", témoigne Michel Agostini, commissaire divisionnaire, avant d'insister : "Cet adolescent est dangereux." Une source policière décrit un enfant "furieux" se déchaînant "à coups de poing contre les murs de la cellule". "L'an dernier il n'avait que 12 ans, il fêtera bientôt ses 14 ans : le gabarit est en train de changer, mais l'agressivité est la même. A chaque fois, il échappe à la surveillance des adultes qui en ont la charge. Un jour, il va y avoir un drame et il ne faudra pas dire que la police n'a pas fait son travail", tempête un policier.
L'adolescent est issu d'une famille de cinq enfants de trois pères différents. Enfant de parents toxicomanes, il a connu la rue, les foyers et plusieurs familles d'accueil. Il avait déjà défrayé la chronique à Limoges au début de l'année 2013. Il apparaissait dans une soixantaine de procédures et avait fait une vingtaine de victimes recensées entre fin 2012 et début 2013.
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