Procès de Cédric Jubillar : le témoignage des gendarmes intervenues la nuit de la disparition de Delphine chargé par la défense

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Article rédigé par France 2 - T. Grosse, C. Neidhardt, N. Perez, M. Lassaga, E. Leroy, C. Kenck, D. Breysse, V. Labenne, ICI Occitanie. Édité par l'agence 6Medias
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Au troisième jour du procès de Cédric Jubillar devant les assises du Tarn, les deux gendarmes dépêchées sur place la nuit de la disparition de Delphine Jubillar, entre le 15 et le 16 décembre 2020, se sont exprimées. Des dépositions bousculées par la défense.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.


À la barre du procès Jubillar, deux femmes. Les deux gendarmes dépêchés le 16 décembre 2020 à 5 heures du matin à l'appel de Cédric Jubillar, qui se disait alors inquiet de ne plus trouver son épouse. Près de cinq ans plus tard, certains de leurs souvenirs sont confus. Leur témoignage est bousculé par la défense qui conteste certains détails rapportés dans le procès-verbal.

"Deux omissions"

"Ce que j'en retiens, c'est que les deux nous ont dit que Cédric Jubillar n'avait pas un comportement qui ait pu particulièrement attirer leur attention lorsqu'elles sont intervenues sur les lieux de la disparition. Par contre, ce que l'on a relevé, c'est qu'il y a deux omissions qui ont été faites par les deux gendarmes à deux moments différents, deux points très précis qui sont à décharge et, comme par hasard, ces deux gendarmes ont oublié ces deux points précis", a commenté Me Alexandre Martin, avocat de Cédric Jubillar.

Parmi les points omis par les gendarmes, la présence ou non d'une camionnette blanche devant le domicile des Jubillard, ou encore un témoignage de la meilleure amie de Delphine, qui affirmait que l'infirmière de 33 ans se promenait régulièrement à pied la nuit. Un élément que contredit l'accusation, pour qui Delphine avait peur du noir et ne sortait jamais dans l'obscurité.

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