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Mort d'Emiliano Sala : la famille du pilote lance un appel aux dons pour relancer les recherches et retrouver son corps

Les enquêteurs britanniques ont récupéré le corps du footballeur, mercredi, à une vingtaine de kilomètres au nord de l'île anglo-normande de Guernesey.

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 09/02/2019 14:33 Mis à jour le 09/02/2019 14:58

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Le grand écran de Carrow Road, le stade de Norwich, affiche un hommage à Emiliano Sala et son pilote David Ibbotson avant un match de football à Norwich (Royaume-Uni), le 26 janvier 2019. (TONY O'BRIEN / REUTERS) — Le grand écran de Carrow Road, le stade de Norwich, affiche un hommage à Emiliano Sala et son pilote David Ibbotson avant un match de football à Norwich (Royaume-Uni), le 26 janvier 2019. (TONY O'BRIEN / REUTERS)

"Le fait d'apprendre que les recherches ont été interrompues à court terme n'a fait que rendre cette période tragique plus difficile." La famille de David Ibbotson, le pilote britannique de l'avion qui s'est abîmé dans la Manche alors qu'il transportait le footballeur Emiliano Sala, a lancé un appel aux dons sur le site internet Gofundme, vendredi 8 février. Elle souhaite relancer des recherches afin de retrouver son corps.

Les enquêteurs britanniques ont récupéré mercredi un corps, à une vingtaine de kilomètres au nord de l'île anglo-normande de Guernesey. Le corps a été identifié jeudi comme étant celui de l'ex-attaquant du FC Nantes. Mais les recherches ont été interrompues à cause des mauvaises conditions météorologiques.

300 000 livres demandés

"Nous comptons sur la gentillesse des gens de cœur pour nous aider à recueillir les fonds dont nous avons tant besoin pour retrouver notre père, mari et fils bien-aimé, écrit la famille. Aidez David Ibbotson à rentrer chez lui et obtenir les adieux qu'il mérite." Samedi en début d'après-midi, l'appel aux dons avait réuni un peu plus de 38 000 livres (43 000 euros), sur les 300 000 demandés (343 000 euros).

Les raisons de l'accident restent inconnues, mais le Bureau d'enquête britannique sur les accidents aériens (AAIB) espère avoir collecté suffisamment d'indices en filmant l'épave, qui gît à 67,70 mètres de fond, pour pouvoir préciser les circonstances du drame.