Attentat de Charlie Hebdo : Cabu, Wolinski, Tignous... des génies "morts un crayon à la main"

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Article rédigé par France 2 - Récit : P.-Y. Salique, Montage : N. Lachaud
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Dix ans après l'attentat perpétré contre la rédaction de Charlie Hebdo à Paris, le 7 janvier 2015, le "20 Heures" vous propose de revenir sur le talent des dessinateurs phares disparus ce jour-là.

Ce fut un génie de la caricature : Cabu a brocardé les beaufs, l'armée, la religion. Dessinateur engagé, Georges Wolinski a raconté son époque, habité par un indécrottable pessimisme. Plusieurs générations de dessinateurs de presse français se sont retrouvées à faire "Charlie", avec comme point commun, le même esprit de transgression.

"On s'est trouvés un peu seuls dans ce combat"

Avec son encre noire au vitriol, l'illustrateur Honoré avait sa méthode de travail : "Je sais à qui je m'en prends, (...) je le mets en situation, je fais un dessin et ensuite je le fais parler", confiait-il dans une interview il y a quelques années. Dessinateur à la fibre sociale, Tignous avait par deux fois remporté le Prix de l'humour vache. Tous avaient conscience de la portée de leurs dessins et des risques qu'ils prenaient. "On s'est trouvés un peu seuls dans ce combat", déplorait Cabu en 2006. Ils sont morts le même jour, le 7 janvier, un crayon à la main.

Regardez l'intégralité du reportage dans la vidéo ci-dessus.

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