Une lycéenne tuée et vingt élèves blessés lors d'un accident de car scolaire en Eure-et-Loir

Le bilan reste provisoire et les causes de l'accident inconnues, précise la préfecture du département.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
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Des gendarmes et des pompiers sur les lieux de l'accident de car qui a coûté la vie à une lycéenne de 15 ans, le 30 janvier 2025 à Châteaudun (Eure-et-Loir). (THOMAS SAMSON / AFP)
Des gendarmes et des pompiers sur les lieux de l'accident de car qui a coûté la vie à une lycéenne de 15 ans, le 30 janvier 2025 à Châteaudun (Eure-et-Loir). (THOMAS SAMSON / AFP)

Une lycéenne de 15 ans a été tuée et 20 élèves ont été blessés dans un accident de car scolaire, a annoncé la préfecture d'Eure-et-Loir, jeudi 30 janvier. Le véhicule s'est couché sur la voie, à proximité de Châteaudun, pour une raison encore indéterminée, précise cette source.

"Ce matin, à 7h40, un car scolaire des transports Rémi transportant 35 élèves a eu un accident de la route sur la D927", a-t-elle précisé dans un communiqué en milieu de journée. "Car couché sur la voie. Il s'agit du seul véhicule impliqué", est-il encore indiqué. Parmi les blessés, tous en urgence relative, 14 ont été transportés vers le centre hospitalier de Châteaudun. Un premier bilan avait fait état de 31 élèves blessés.

Un test salivaire positif aux stupéfiants

Selon le maire de Châteaudun, Fabien Verdier, interrogé ce jeudi sur franceinfo, la D927 où a eu lieu l'accident est "connue pour être dangereuse". Un signalement avait d'ailleurs été fait par un maire du secteur, selon Fabien Verdier pour signaler la dangerosité de cette route "sinueuse". Le ministre des Transports Philippe Tabarot s'est rendu sur place, où il a rendu "hommage aux victimes et surtout à la famille de Johanna [la lycéenne tuée]", avant de se déplacer à l'hôpital de Châteaudun.

Six véhicules et une quarantaine de sapeurs-pompiers sont sur place, a ajouté la préfecture dans le communiqué. Un poste médical avancé a été déployé à proximité de l'accident, dans un centre de secours, "pour prendre en charge les victimes, avec le Samu".

Un premier test salivaire mené sur le conducteur a été positif aux stupéfiants, a précisé le procureur, Frédéric Chevallier. "Un prélèvement sanguin a été immédiatement réalisé afin de faire procéder, en urgence, à une analyse qui confirmera ou pas la présence de produits stupéfiants dans le sang du conducteur du bus", a-t-il précisé. Le conducteur a été placé en garde à vue et une enquête a été ouverte pour homicide et blessures involontaires.

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