L'Autorité de sûreté nucléaire donne son feu vert au prolongement de dix ans de la durée de vie de 20 réacteurs en France
Cette décision concerne tous les réacteurs de 1 300 mégawatts du parc français, dont certains fêteront en 2026 leurs 40 ans, atteignant la durée de fonctionnement qui était anticipée lors de leur conception.
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Du sursis pour des réacteurs nucléaires français. L'Autorité de sûreté nucléaire et de radioprotection a donné son feu vert au prolongement de dix ans de la durée de vie des 20 réacteurs français de 1 300 MW (sur un parc total de 56 réacteurs en France), dont les plus anciens auront 40 ans à partir de l'an prochain, a-t-elle annoncé jeudi 3 juillet.
Cette décision ouvre la voie à des travaux qui s'étaleront jusqu'en 2040 pour les derniers réacteurs, précise-t-elle. Les premières visites décennales au-delà de 40 ans de ces réacteurs, en vue d'un prolongement de leur utilisation pour dix ans supplémentaires, commenceront l'année prochaine. Le premier réacteur concerné sera celui de Paluel (Seine-et-Maritime), début 2026, a souligné EDF.
Ce quatrième réexamen périodique revêt une importance particulière puisque, lors de la conception de certains matériels des réacteurs, l'hypothèse d'une durée de fonctionnement de 40 années avait été retenue, explique l'ANSR.
Les vingt réacteurs de 1300 MW d'EDF sont, outre Paluel, répartis sur les sites de Belleville (Cher), Cattenom (Moselle), Flamanville (Manche), Golfech (Tarn-et-Garonne), Nogent (Aube), Penly (Seine-Maritime) et Saint-Alban (Isère).
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