Circulation alternée : verbalisation ou immobilisation possible
La circulation alternée sera mise en place à Paris et dans les départements limitrophes de la petite couronne à partir de lundi, 5h30. Seuls les véhicules avec des plaques aux numéros impairs, ceux transportant au moins trois personnes, et ceux possédant une dérogation pourront circuler. Au micro d'Anne-Laure Barral, le préfet de police de Paris, Bernard Boucault revient en détails sur le dispositif mis en place et son application.
Quel est le dispositif de contrôle et que risquent les contrevenants ?
Bernard Boucault : Demain il y aura près de 700 fonctionnaires de police qui connaissent bien le terrain et qui vont assurer ces contrôles. Ils vont faire preuve de pédagogie et de bon sens pour répondre aux situations individuelles mais s'il y a une volonté avérée de ne pas respecter la réglementation, ils procéderont à des verbalisations et éventuellement à des immobilisations de véhicules.
Mais pas de barrages ?
Bernard Boucault : Pas de barrage à l'entrée de Paris, non. Ce seront des contrôles. Les personnes pourront être accompagnées à une aire de stationnement par des policiers en moto ou en véhicule. Ils feront l'objet d'un contrôle et auront la possibilité, s'ils ont des arguments à faire valoir, de les exposer et s'ils acceptent de repartir et qu'ils n'avaient pas à rouler aujourd'hui, ils auront une simple contravention de deuxième classe (Tarif normal : 35 euros. Tarif minoré : 22 euros).
Comment ça s'était passé en 1997 pour la préfecture de police ?
Bernard Boucault : Il y avait eu un sytème qui avait donné des résultats significatifs en matière de baisse de la circulation mais qui, à l'entrée de Paris, avait pu produire des encombrements. Donc nous avons tiré les leçons de cette expérience. Nous essayons de faire un dispositif plus maillé sur l'ensemble de l'agglomération parisienne qui ne se traduise pas par des points de blocage à telle ou telle entrée de Paris.
Est-ce que ça avait eu un effet sur la pollution ?
Bernard Boucault : Ça avait eu un effet sur la circulation qui avait baissé de 20% et Airparif avait constaté des baisses de la pollution mais ce n'était pas tout à fait les mêmes substances qui étaient en cause. Aujourd'hui ce sont les particules fines qui sont le problème numéro un.
Pour toute information, la préfecture a mis en place un numéro vert : 0811 00 06 75 , et une FAQ sur son site
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