: Vidéo Conférence sur l'océan : Emmanuel Macron défend ses annonces sur les aires marines protégées
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Le président de la République était invité de la soirée "Urgence océan : un sommet pour tout changer", sur France 2.
Il défend des annonces qui ne font pas l'unanimité. Emmanuel Macron est revenu, mardi 10 juin, lors de la soirée "Urgence océan : un sommet pour tout changer" de France 2, sur le sujet des aires marines protégées. Plus tôt, il avait annoncé une limitation du chalut de fond dans ces zones, sans toutefois parvenir à convaincre les ONG, qui ont critiqué un "manque d'ambition". Avant ce sommet, "on était à 33% [des eaux françaises protégées]. (...) Avec ce qu'on a annoncé, on passe à 78%", a-t-il réitéré sur France 2, saluant le choix de la Polynésie française de créer la plus grande aire marine protégée du monde. Pour rappel, la communauté internationale s'est fixée un objectif de 30% de protection en 2030. Seulement 8,36% des océans sont protégés à ce jour, et, au rythme actuel, cet objectif ne sera pas atteint avant 2107, selon Greenpeace.
Questionné sur la pratique du chalutage de fond, critiquée pour son impact carbone et les dommages qu'il engendre sur les habitats marins sensibles, dans ces espaces préservés, il a continué : "Pour interdire de telles pratiques, il faut passer à des protections plus fortes. Avant ce sommet, la France était à 4% de protection forte, elle va passer après à 14%." Il a ainsi assuré "respecter nos obligations internationales". Le chef de l'Etat a défendu une pêche française qui "est loin d'être la plus agressive". "Vous avez des gens qui vivent de cette pêche. Moi, j'écoute mes pêcheurs aussi", a-t-il tenu à ajouter.
"Vous êtes contente d'acheter votre poisson (...) à un prix abordable", a encore répondu Emmanuel Macron à Léa Salamé, qui le relançait sur ces critiques. "Les trois quarts des criées, elles sont alimentées par ce qui vient aussi du chalutage", a-t-il insisté.
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