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Tarn : la préfecture ferme un zoo après la fuite d'une meute de loups

Selon la préfecture, "le propriétaire a dû faire abattre quatre loups et fait appel aux services de l'Etat pour anesthésier les cinq autres".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 24/12/2021 15:17 Mis à jour le 24/12/2021 17:22

Temps de lecture : 2min

Un loup est pris en photo dans un zoo d'Angoulême, le 29 février 2020. (MAXPPP)

Un parc animalier du Tarn a été fermé jusqu'à la mi-janvier après la fuite de neuf loups, a-t-on appris vendredi 24 décembre auprès de la préfecture. L'incident s'est produit au zoo des Trois Vallées, à Montredon-Labessonnié, à environ 35 km d'Albi. "Il n'y avait pas grand monde dans le zoo et à aucun moment le public n'a été mis en danger immédiat", selon Fabien Collet, le secrétaire général de la préfecture.

"Le propriétaire a dû faire abattre quatre loups et fait appel aux services de l'Etat pour anesthésier les cinq autres", a-t-il encore précisé, ajoutant que ce "problème de sécurité" a toutefois justifié la fermeture du zoo, effective depuis jeudi et "jusqu'à ce que les conditions de sécurité redeviennent normales".

Sollicité par l'AFP, le propriétaire du parc, Sauveur Ferrara, a précisé que les loups, "qui venaient d'arriver", se sont échappés de leur enclos, "après avoir détruit les trappes de sécurité", et ont pénétré dans des parcs adjacents, mais n'ont pas quitté l'enceinte du zoo.

Des "manquements majeurs" déjà signalés

Le zoo des Trois Vallées accueille sur 60 hectares quelque 600 animaux de 70 espèces, dont des grands félins. Il avait déjà été frappé d'une mesure de fermeture administrative, sur ordre ministériel, en octobre 2020, en raison de "manquements majeurs" mettant en danger la sécurité des animaux, du personnel et des visiteurs.

Mais l'arrêté préfectoral avait été suspendu le mois suivant par le tribunal administratif de Toulouse, "en raison de l'atteinte grave et manifestement illégale portée au droit de propriété, à la liberté d'entreprendre et à la liberté du commerce et de l'industrie", faute de mise en demeure préalable.