Election présidentielle 2027 : la ministre Aurore Bergé réclame une primaire du bloc central

La ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes n'exclut pas d'être elle-même candidate à ce scrutin ouvert. "Sans candidature commune, nous aurons un second tour RN-LFI", estime-t-elle.

Article rédigé par franceinfo avec AFP
France Télévisions
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 1min
Aurore Bergé après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 30 juillet 2025. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)
Aurore Bergé après le conseil des ministres hebdomadaire à l'Elysée, à Paris, le 30 juillet 2025. (MAGALI COHEN / HANS LUCAS)

Aurore Bergé, la ministre de l'Egalité entre les femmes et les hommes, estime, vendredi 22 août, nécessaire d'organiser une primaire pour désigner le ou la candidate du bloc central pour l'élection présidentielle de 2027, dans un entretien au journal Le Parisien. "Sans candidature commune, nous aurons un second tour RN-LFI. Qui pourra alors se regarder dans la glace ? Pas moi", déclare cette macroniste historique.

La ministre précise que cette primaire n'inclurait pas le parti de droite Les Républicains (LR) du ministre de l'Intérieur, Bruno Retailleau. "J'aurais espéré qu'ils en soient. Mais aujourd'hui, ils veulent la fin du macronisme et que nos idées disparaissent après 2027. Ils se mettent de facto à l'écart du rassemblement. Tant mieux si cela change demain", ajoute-t-elle.

Une primaire ouverte à tous les Français

Aurore Bergé, qui n'exclut pas d'être elle-même candidate, soumettra cette proposition de primaire aux militants du parti Renaissance qui seront réunis à Arras (Pas-de-Calais) les 20 et 21 septembre. Elle prône "une primaire ouverte, qui permette à tous les Français de choisir le candidat ou la candidate du bloc central". Selon elle, les formations des principaux prétendants potentiels au sein de cet espace politique y participeraient : Renaissance dirigé par Gabriel Attal, le MoDem du Premier ministre François Bayrou et le parti Horizons d'Edouard Philippe, qui est déjà candidat déclaré. Pourraient s'y adjoindre les centristes de l'UDI ou le Parti radical.

Le ministre de la Justice, Gérald Darmanin, avait déjà avancé l'idée d'une primaire qui, selon lui, devrait aller des macronistes à LR. Mais celui qui fait actuellement la course en tête au sein du bloc central, Edouard Philippe, y est résolument hostile et estime que les sondages pourront le moment venu déterminer la personnalité la mieux placée.

Commentaires

Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.