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Paierez-vous moins d'impôts cette année ?

C'est à partir de lundi 11 août que votre avis d'imposition est consultable sur le site impot.gouv.fr. Et il est possible d'avoir une bonne surprise.

franceinfo

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Publié le 11/08/2014 10:27 Mis à jour le 11/08/2014 11:06

Temps de lecture : 2min

Les baisses décidées par le gouvernement portent sur l'impôt sur le revenu payé en 2014 sur les revenus de 2013. (JOEL SAGET / AFP)

Bonne ou mauvaise surprise pour vos impôts 2014 ? Réponse à partir de lundi 11 août 2014, avec la consultation en ligne de votre avis d'imposition, ou la réception (en septembre) de la version papier. Pour certains, la note devrait, en effet, être moins salée. Car après un premier geste en 2014, le Premier ministre Manuel Valls a promis, mardi 8 juillet, "une nouvelle baisse de l'impôt sur le revenu des ménages des classes moyennes" en 2015. Cette baisse porte sur l'impôt sur le revenu payé en 2014 sur les revenus de 2013.

Ces allègements se matérialiseront sur cet avis par une ligne spéciale "allègement d'impôt 2014", explique Europe 1. Et même si vous avez réalisé une simulation de vos impôts lors de la déclaration de revenu, n'hésitez pas à la refaire, car le budget rectificatif, prenant en compte ces allègements, n'était pas encore voté.

Allègements de cotisations salariales en suspens

Récapitulons ces mesures : seront concernés les revenus inférieurs à deux fois le smic, soit 2 200 euros net par mois, pour un célibataire. En ce qui concerne les couples, ceux qui ont deux enfants et ont un revenu de 3.000 euros par mois par exemple, feront une économie de 700 euros. Au total, cinq millions de ménages devraient en profiter en 2015, soit un foyer fiscal sur quatre : leur impôt sur le revenu s'allégera de 400 euros en moyenne. Un dispositif plus large qu'en 2014, où 3,7 millions de foyers doivent bénéficier d'une première baisse d'impôts.

Ces ristournes pour 2014 devaient être suivies d'allègements de cotisations salariales dès le 1er janvier 2015 dans le cadre du volet social du pacte de responsabilité. Mais la mesure a été retoquée la semaine dernière par le Conseil constitutionnel. Le gouvernement a promis "des mesures alternatives".