Les Français ont épargné 18,8% de leurs revenus au 1er trimestre 2025, un record depuis 1979, selon l'Insee

Ces économies sont les conséquences du contexte international et du climat politique et budgétaire en France, estime l'Insee, dans une note de conjoncture publiée mercredi.

Article rédigé par franceinfo
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Des billets de banque près d'une tirelire. Image d'illustration. (JEAN-LUC FLEMAL / MAXPPP)
Des billets de banque près d'une tirelire. Image d'illustration. (JEAN-LUC FLEMAL / MAXPPP)

En moyenne, les ménages français ont épargné 18,8% de leurs revenus au premier trimestre 2025, d'après la note de conjoncture de l'Insee publiée mercredi. Un chiffre jamais atteint depuis 1979, hors période Covid. Ces économies sont les conséquences du contexte international et du climat politique et budgétaire en France. L'Insee pointe aussi dans ces chiffres le rôle de la consommation des retraités : en 2024, leurs revenus "ont fortement augmenté mais leur consommation n'a pas suivi".

Dans le détail, pour le 1er trimestre 2025, quatre ménages sur dix déclarent avoir mis de l'argent de côté. Sept sur dix affirment qu'ils ont limité leur consommation avec pour conséquence, l'augmentation de leur épargne. Après avoir interrogé 2 000 épargnants, l'Insee affirme que c'est un comportement "pour se protéger en cas de coup dur". Un peu plus d'un tiers des personnes interrogées baisse sa consommation pour boucler les fins de mois. L'Insee explique encore qu'un Français sur cinq épargne en vue d'acheter un logement et un sur dix pour transmettre à ses enfants ou aider ses proches.  

Prudence des retraités

Concernant les retraités, l'Insee indique que les deux tiers de la hausse du taux d'épargne en 2024 provient de leur prudence. L'institut a étudié les données bancaires de clients de La Banque Postale. Son constat : les plus âgés ont connu une "forte progression de leur revenu (...) portée par les revalorisations de pensions de retraite. En parallèle, la consommation des retraités n'a pas réagi, ce qui s'est traduit par une nette hausse de leur épargne, notamment chez les plus modestes."  

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