Frais bancaires : l'UFC-Que choisir dénonce la pratique "répandue" des "minima forfaitaires"
"Les banques prélèvent ces frais sans prévenir leurs clients et sans leur offrir de moyens de les éviter", dénonce l'association de consommateurs, dans un communiqué publié mardi. Elle réclame des mesures pour les supprimer ou les encadrer.
L'UFC-Que choisir dénonce la pratique "de plus en plus répandue" au sein des banques des "minima forfaitaires", dans un communiqué publié mardi 8 avril. Ces frais bancaires dédiés aux découverts en dessous de 400 euros sont "appliqués sans justification économique", déplore l'association de consommateurs.
"Lorsqu’un consommateur utilise son découvert, il pense payer des agios proportionnels à la somme empruntée. Or, pour un montant de découvert inférieur à 400 euros, ces agios sont trop faibles et un grand nombre de banques appliquent alors un montant minimum forfaitaire", explique l'UFC-Que choisir.
L'association exige une régulation
Ainsi, si le compte d'un client du CCF, par exemple, passe dans le négatif, au lieu d'avoir quelques centimes d'agios, le coût total du découvert sera de 10 euros. Un minimum forfaitaire qui peut aller jusqu'à 12,50 euros pour les clients de la Banque populaire du Sud, détaille l'association. "Cela représente un coût disproportionné pour les consommateurs. Si on a recours à un découvert bancaire, c'est qu'on est déjà dans des situations vulnérables et que ça peut entraîner en effet une spirale d'endettement", explique mardi sur franceinfo Juliette Woods, chargée de mission Banque et Assurance à l’association de consommateurs UFC-Que Choisir.
Ces frais "sont tout à fait réglementaires à partir du moment où ils sont effectués sur un trimestre et qu'ils sont inférieurs à 400 euros", explique la chargée de mission. Selon elle, "la moitié des établissements bancaires français" les pratique. "Les banques prélèvent ces frais sans prévenir leurs clients et sans leur offrir de moyens de les éviter" et "déterminent elles-mêmes la période de calcul des minima forfaitaires (souvent trimestrielle), dans une totale opacité", dénonce l'UFC-Que choisir, qui exige une régulation ou une interdiction de ces "minima forfaitaires". Selon l'association, "45% des consommateurs déclarent être à découvert au moins une fois par an".
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