Cet article date de plus de deux ans.

Vidéo Retraites : "On a encore quelques ruses" pour revenir sur la réforme, promet l'Insoumis François Ruffin

Publié le 01/06/2023 10:46

Temps de lecture : 1min

franceinfo

Radio France

François Ruffin, député La France insoumise de la Somme, promet "quelques épisodes" au lendemain de la suppression en commission, à l'Assemblée, de l'article-clé de la proposition de loi portée par le groupe indépendant Liot visant à abroger la retraite à 64 ans.

"On a encore quelques ruses dans notre chapeau, qu'on va essayer de sortir", prévient François Ruffin, jeudi 1er juin sur franceinfo, au lendemain de la suppression en commission, à l'Assemblée, de l'article-clé de la proposition de loi portée par le groupe indépendant Liot visant à abroger la retraite à 64 ans. Le député La France insoumise (LFI) de la Somme n'en dit pas plus : "Je ne vais pas les détailler, c'est le principe de la ruse, quand même."

>> Proposition de loi Liot : quels scénarios possibles après le vote contre l'abrogation de la retraite à 64 ans ?

"Il y a encore quelques épisodes", souligne-t-il. Le prochain, c'est le 8 juin : l'examen dans l'hémicycle de cette proposition de loi, remaniée mercredi de telle sorte qu'elle ne prévoit plus de ramener l'âge légal de départ à la retraite à 62 ans. Les députés Liot comptent réintroduire la mesure, au moyen d'un amendement.

"On va encore tenter des choses, (...) même si maintenant, il est évident que les armes sont du côté du pouvoir."

François Ruffin
à franceinfo

Le camp présidentiel en effet a prévenu : la présidente de l'Assemblée bloquera cet amendement, au motif qu'il crée ou aggrave une charge publique, ce qu'interdit l'article 40 de la Constitution. "Ils ne veulent pas de vote à l'Assemblée nationale sur le report de l'âge légal à 64 ans" et "ils font tout pour", dénonce François Ruffin. "Toutes les combines, toutes les magouilles sont bonnes pour y parvenir", ajoute-t-il.

L'élu picard cite l'"espèce de mercato" en commission des Affaires sociales, du côté des députés Les Républicains. Ainsi, les "esprits libres" qui auraient pu "parler en leur âme et conscience" et "voter tranquillement" contre la suppression de l'abrogation de la retraite à 64 ans ont été "écartés" au profit de "bourrins", pointe-t-il.