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Réforme des retraites : la CGT appelle les "pompistes" des avions à la grève reconductible dès le 6 mars

Le syndicat souligne la "pénibilité extrême" du métier d'avitailleur, dont les salariés travaillent en quarts postés, "en horaires atypiques et de nuit".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 01/03/2023 17:55 Mis à jour le 01/03/2023 18:47

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L'aéroport de Roissy-Charles de Gaulle, près de Paris, le 25 janvier 2023. (MUSTAFA YALCIN / ANADOLU AGENCY / AFP)

Vers un blocage des aéroports pour protester contre la réforme des retraites ? Les avitailleurs, chargés d'alimenter les avions en carburant, sont appelés à se mettre en grève reconductible dès le 6 mars au soir, a annoncé la CGT, qui se présente comme le premier syndicat dans l'ensemble de ce secteur d'activité, mercredi 1er mars.

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L'impact sur le transport aérien "peut être immédiat", a déclaré Pierre Dalles, délégué syndical CGT du site TotalEnergies Michelet, à Toulouse (Haute-Garonne). L'appel, décidé mardi, concerne les sociétés GPA, Fas, Skytanking, Sasca, Sap, TotalEnergies, Avitair et WFS, présentes dans les aéroports de Roissy, Orly, le Bourget, Beauvais, Lyon, Marseille, Toulouse, Bordeaux, Tarbes, Perpignan, Nantes, Lille, Strasbourg, Rennes, Nîmes, Brest, Nice, Toussus, selon le tract de la CGT.

"A partir du 6 mars, toutes les actions doivent être mises en place pour désorganiser ou cesser la mise à bord des carburants des compagnies aériennes", appuie la CGT. Le syndicat souligne la "pénibilité extrême" du métier, dont les salariés travaillent en quarts postés, "en horaires atypiques et de nuit". La pénibilité est reconnue dans ce métier, où il est possible de partir actuellement avec cinq ans d'anticipation, "si on dépasse 31 ans de quarts postés", explique Pierre Dalles. "Plus on va augmenter notre temps de travail en horaires postés, plus on va décéder plus tôt, et ça ne passe pas", conclut-il.