Réforme des retraites : "Il n'y a pas de raison d'utiliser le 49.3 dès lors que chacun est cohérent avec les engagements qu'il a pris", justifie Gabriel Attal
"Quand on s'est engagé sur un texte, on le vote", a ajouté le ministre délégué aux Comptes publics lundi sur France Inter, à l'attention des députés frondeurs de la majorité qui hésitent encore à apporter leur voix à la réforme des retraites.
Alors que les députés doivent se prononcer jeudi sur la réforme des retraites, Gabriel Attal, ministre délégué aux Comptes publics, a estimé lundi 13 mars sur France Inter qu'il "n'y a pas de raison d'utiliser [l'article] 49.3 [de la Constitution] dès lors que chacun est cohérent avec les engagements qu'il a pris". Le ministre affirme à nouveau que le gouvernement "ne veut pas utiliser le 49.3" et ne veut donc pas faire adopter le projet de loi sans vote.
Gabriel Attal s'adresse ainsi aux députés frondeurs de la majorité présidentielle qui hésitent encore à apporter leur voix à la réforme. "Quand on s'est engagé sur un texte, on le vote". Le ministre délégué aux Comptes publics rappelle en effet que lors des élections législatives en 2022, ces députés ont "fait campagne sur cette réforme". "On peut faire des amendements, on peut douter sur certains points", reconnaît-il avant d'affirmer que "si chacun est cohérent avec ses engagements et ses déclarations faites devant le Français (...) il y aura une majorité pour voter ce texte".
Gabriel Attal considère par ailleurs que le recours au 49.3 n'est pas non plus nécessaire "précisément parce que" les sénateurs Les Républicains "ont voté le texte". Il rappelle que "les LR de l'Assemblée nationale font a priori partie de la même famille politique, ils se sont eux-mêmes engagés derrière leur candidate à l'élection présidentielle il y a quelques mois sur une réforme qui proposait les 65 ans" comme âge de départ légal. "J'ai dû mal à imaginer que des députés LR décident de mêler leurs voix à ceux qui ont défendu à l'occasion de l'examen de ce texte l'augmentation des impôts pour les Français de classe moyenne", lance le ministre délégué aux Comptes publics, taclant au passage les députés issus de la coalition de gauche, la Nupes.
Le ministre soutient que le choix qui s'offre aux parlementaires cette année "va conditionner les 10 à 15 années à venir pour notre système de retraite". Il explique qu'à travers leur vote, les députés devront dire "s'ils veulent adopter une réforme qui permet à notre système de tenir, ce qui n'est pas garanti aujourd'hui". Selon Gabriel Attal, il s'agit également de savoir s'ils souhaitent le faire "en augmentant ou pas les impôts".
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