(Ré)union syndicale et pétition citoyenne contre la réforme du Code du Travail
La réforme du Code du Travail de la ministre Myriam El Khomri ne passe décidément pas du tout. Une pétition, lancée ce vendredi sur les réseaux sociaux, a déjà recueilli des dizaines de milliers de signatures. Et une intersyndicale s'organise pour lancer une offensive commune.
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Le projet de loi sur la réforme du Travail doit être présenté le 9 mars en conseil des ministres, puis discuté en avril à l’Assemblée Nationale. D’ici là, le débat s’annonce tendu. Les syndicats estiment que le gouvernement fait un nouveau cadeau au patronat.
Le retour de l’intersyndicale
La CGT a envoyé un carton d’invitation à neuf autres organisations, avec un rendez-vous fixé ce mardi à 18h dans ses locaux de Montreuil (Seine-Saint-Denis). Force Ouvrière, l’Unsa, la CFE-CGC, et la CFDT ont déjà accepté. La FSU, Solidaires, la CFTC, l’Unef et l’UNL (syndicat lycéen) sont aussi invités. Le but est "d’échanger sur l’analyse de la situation sociale, économique et politique " de la France, et "d’évaluer les champs d’éventuelles actions et initiatives communes ".
Les syndicats veulent donc unir leurs forces, et ce n’était pas arrivé depuis longtemps : la dernière intersyndicale remonte à fin 2013, contre la montée du Front National et le poujadisme. Début 2015, Force Ouvrière n’avait réussi à réunir qu’une minorité de syndicats contre la "politique d’austérité" du gouvernement.
Mobilisation et pétition sur les réseaux sociaux
Depuis ce vendredi, une pétition contre ce projet de réforme du Code du Travail circule aussi sur les réseaux sociaux, à l’initiative de militants associatifs et syndicalistes. Ils ont également lancé un site internet, loitravail.lol, qui liste les mesures prévues dans la réforme et permet d’interpeller directement la ministre sur Twitter. La pétition, elle, a recueilli en trois jours plus de 215.000 signatures.
Caroline De Haas, militante féministe (et ancienne militante au sein du Parti Socialiste), qui est à l’origine de la démarche, dénonce sur France Info une "flexi-flexibilité", à défaut de la "flexi-sécurité" annoncée par le gouvernement.
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