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Info franceinfo Inflation : près d'un étudiant sur deux a déjà sauté un repas par manque d'argent, selon une étude

Une fois le loyer payé, il reste 50 euros en poche à un quart des étudiants interrogés par l'association Cop1 en cette rentrée 2023.

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Publié le 12/09/2023 06:19 Mis à jour le 12/09/2023 06:21

Temps de lecture : 2min

Avec l'inflation bon nombre d'étudiants sautent des repas ou renoncent à l'achat de certains aliments en cette rentrée 2023 (illustration). (DAVID ROSSI / MAXPPP)

Près d'un étudiant sur deux (46%) a déjà sauté un repas à cause de l'inflation, selon une étude publiée mardi 12 septembre par l'association Cop1, qui lutte contre la précarité étudiante, réalisée en partenariat avec l'institut Ifop et que franceinfo s'est procurée. La moitié des étudiants interrogés assure aussi avoir déjà renoncé à acheter certains aliments, par manque d'argent. C'est deux fois plus que parmi l'ensemble de la population française.

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Face à l'inflation, les étudiants adoptent des stratégies pour faire baisser la facture. Sept étudiants sur dix optent pour des supermarchés hard discount, comme Lidl ou Aldi. Près des trois quart des étudiants se tournent aussi vers des produits moins chers, à l'image des marques distributeurs.

Plus de 40% avouent se priver aussi de produits d'hygiène

L'alimentaire n'est pas le seul poste de dépense sur lequel les étudiants sont obligés de faire des choix. Plus de la moitié des jeunes interrogés ont déjà renoncé à des sorties ou des loisirs, ou à l'achat de vêtement par manque d'argent. 43% des étudiants confient aussi se priver de certains produits d'hygiène ou de cosmétiques. Près d'un quart des étudiantes avoue même ne pas toujours avoir suffisamment de protections périodiques, malgré l'organisation de distributions gratuites dans les universités.

Concernant le logement, un quart des étudiants interrogés reconnaît qu'il reste moins de 50 euros sur leur compte en banque une fois le loyer et les charges payées. 29% des étudiants qui ont répondu au questionnaire ne parviennent pas à payer leurs charges à temps. Et près de quatre jeunes sur dix ont déjà renoncé à se chauffer, face à la hausse du prix de l'électricité ou du gaz.

L'enquête a été réalisée auprès de 812 personnes, représentatives de la population étudiante française. Une consultation a également été menée auprès de 746 étudiants, bénéficiaires des services de l'association.