ArcelorMittal supprime 636 postes en France : la CFDT appelle les salariés à faire "deux heures de grève" jeudi pour dénoncer "une véritable trahison"

Le syndicat dénonce des "annonces scandaleuses" ainsi qu'un "véritable désastre industriel". Il appelle les salariés à la grève pour "montrer leur mécontentement sur les choix imposés par notre direction".

franceinfo

Radio France

Publié le 24/04/2025 10:32

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Des salariés d'ArcelorMittal en grève contre la fermeture de leur usine de Saint-Brice-Courcelles, le 25 novembre 2024. (FRANCOIS NASCIMBENI / AFP)

La CFDT appelle dans un tract "à la mobilisation de tous les salariés d’Arcelor Mittal en faisant deux heures de grèves" jeudi 24 avril, alors que la direction de l'ex-numéro 1 mondial de l'acier a annoncé mercredi la suppression de postes dans sept sites du nord et de l'ouest de la France.

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Le syndicat dénonce les "annonces scandaleuses" de la réunion centrale extraordinaire AMF qui s'est déroulée mercredi, dont la suppression de 236 postes dans les fonctions support sur l’ensemble des huit sites d’AMF et 400 suppressions de postes sur les outils de fabrication répartis sur tous les sites d’AMF. Soit 636 postes sur les sites de Dunkerque et Mardyck dans le Nord, Florange en Moselle, Basse-Indre en Loire-Atlantique, Mouzon dans les Ardennes, Desvres dans le Pas-de-Calais et Montataire dans l'Oise, qui forment le "cluster nord" d'ArcelorMittal France, précise France 3 Grand Est.

"Une véritable trahison"

Pour la CFDT, "c’est une véritable trahison de la part de la direction d'AMF". Selon le syndicat, "les masques tombent". "Nous assistons à un véritable désastre industriel. Comme à son habitude, la direction préfère se séparer de la main-d’œuvre pour des bénéfices rapides plutôt que d’investir sur le long terme afin d’avoir une entreprise robuste", explique-t-il.

La CFDT appelle donc les salariés à faire deux heures grève "afin de montrer leur mécontentement sur les choix imposés par notre direction".