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Autoroutes : le gel des tarifs des péages en 2015 sera rattrapé à partir de 2019

Cette hausse contractuelle de 0,57% n'est pas annulée et sera lissée sur cinq ans à partir de 2019, a assuré jeudi le ministre de l'Economie.

franceinfo

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Publié le 10/04/2015 12:17 Mis à jour le 10/04/2015 12:18

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Des véhicules sont pris dans les embouteillages au niveau du péage de Virsac (Gironde) sur l'A10, le 16 août 2008. (PIERRE ANDRIEU / AFP)

Alors, gel ou pas gel ? Les tarifs des péages ne subiront pas d'augmentation en 2015, mais la hausse n'est que reportée. Comme l'indiquait L'Obs dès mercredi 8 avril, les sociétés concessionnaires ont refusé de signer un accord avec l'Etat, qui "remet à plat les contrats, mais sans les résilier", sans compensation.

L'Etat va faire financer 3,2 milliards d'euros de travaux sur le réseau par les sociétés autoroutières, qui vont également verser 1 milliard d'euros à l'Agence de financement des infrastructures de transports. En échange, celles-ci ont obtenu un allongement moyen des concessions égal ou supérieur à deux ans

Et les péages ? Leurs tarifs seront bien gelés en 2015. Mais, contrairement à ce qu'avait affirmé la ministre de l'Ecologie Ségolène Royal, la hausse n'est pas annulée, mais reportée au-delà de 2016. Car les concessionnaires n'ont rien cédé, assurent, vendredi 10 avril, Les Echos.

La hausse rattrapée sur cinq ans, à partir de 2019

Si le Premier ministre Manuel Valls a confirmé le gel des tarifs pour 2015, le ministre de l'Economie Emmanuel Macron a indiqué, jeudi, que la hausse annuelle, contractuelle, serait lissée ensuite sur plusieurs années. Le gel "ne sera pas rattrapé en 2016", a-t-il indiqué. Il y aura "un rattrapage, mais progressivement dans le temps, afin qu'il ait moins d'impact sur nos concitoyens".

"En fait, selon nos informations, le +0,57% [de hausse contractuelle prévue pour 2015] sera rattrapé sur cinq ans à partir de 2019", relèvent Les Echos. Le journal économique note que les concessionnaires "ont échappé au pire sur le calcul des tarifs de péage" réclamé pourtant par l'Autorité de la concurrence et qui aurait été plus favorable aux automobilistes.