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Périphérique à 50 km/h à Paris : Anne Hidalgo réaffirme sa volonté d'abaisser la vitesse maximale "courant octobre"

"Nous avancerons dans le respect du droit", défend la maire de Paris, alors que la mesure a été contestée par le gouvernement et la préfecture de police.

franceinfo

France Télévisions

Publié le 31/08/2024 20:57 Mis à jour le 01/09/2024 11:24

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Le boulevard périphérique parisien, à Paris, le 2 juin 2024. (RICCARDO MILANI / HANS LUCAS / AFP)

"Le périphérique passera à 50 km/h maximum courant octobre." Dans un entretien accordé à Ouest-France, samedi 31 août, Anne Hidalgo a fixé un horizon pour l'abaissement de la vitesse maximale sur le périphérique parisien, une mesure qu'elle avait annoncée en novembre 2023. "C'est une mesure de santé publique pour les 500 000 personnes qui vivent aux abords du périphérique", défend la maire de Paris.

La ville de Paris peut-elle mettre en place cet abaissement au début de l'automne ? "Nous avancerons dans le respect du droit", avance Anne Hidalgo, citée par Le Parisien. Laurent Nunez, préfet de police de Paris, avait affirmé en mai dernier que son feu vert était nécessaire pour que la mesure entre en vigueur, ce que la municipalité conteste. Le gouvernement s'était lui aussi opposé à cette mesure à l'automne 2023.

Vers une voie réservée au covoiturage ?

Dans cet entretien, la maire de Paris assure par ailleurs avoir demandé à Emmanuel Macron de "ne pas revenir en arrière" sur la sanctuarisation de la voie olympique après les Jeux, qu'elle veut désormais voir réservée au covoiturage. Si l'Etat refusait cette mesure, "je prendrai mes responsabilités et j'irai jusqu'au bout", déclare-t-elle, invoquant des enjeux environnementaux.

"Je rappelle que la France est régulièrement condamnée pour son inaction en matière de pollution de l'air."

Anne Hidalgo, maire de Paris
dans "Ouest-France"

Or cette voie doit "réduire le trafic et la pollution de l'air à Paris", avance la maire de Paris. Dans l'entretien, elle annonce aussi que les anneaux olympiques vont "rester sur la tour Eiffel" après les Jeux paralympiques.