Désintox. Non, l’ambulancier en colère n'est pas condamné à 6 mois de prison
Après la mort du jeune Nahel, tué lors d’un contrôle de police le 27 juin, un ambulancier s’est fait connaître sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo devenue virale, on le voit pousser un cri de colère contre des policiers.
D’où vient l’intox ?
Après la mort du jeune Nahel, tué lors d’un contrôle de police le 27 juin, un ambulancier s’est fait connaître sur les réseaux sociaux. Dans une vidéo devenue virale, on le voit pousser un cri de colère contre des policiers. Ce qui lui a valu d’être placé en garde à vue pour outrage et menaces contre des forces de l’ordre.
Quelques jours plus tard, de très nombreux messages (PJ) diffusés sur Twitter ont indiqué que cet ambulancier avait été condamné à 6 mois de prison ferme. Pour appuyer leurs propos, certains partagent l’image d’un bandeau affiché à l’antenne de BFMTV, où l’on peut lire : "L’ambulancier ayant posté l’identité du policier sur Snapchat écope de 18 mois de prison dont 12 avec sursis."
Pourquoi c’est faux ?
Il y a eu beaucoup de confusion autour de ce sujet. La raison est simple : plusieurs personnes, dont deux ambulanciers, ont été jugées le même jour, au tribunal de Nanterre, en comparution immédiate.
En fait, l’ambulancier filmé dans la vidéo a bien été reconnu coupable d’outrage, explique le parquet de Nanterre à Désintox. Mais il a été dispensé de peine par le tribunal, qui a pris en compte "le contexte" dans lequel ce coup de colère a eu lieu.
Un autre ambulancier a également été jugé. Il s’agit du collègue du premier, qui a filmé la vidéo. Poursuivi pour "diffusion d’informations personnelles permettant d’identifier une personne dépositaire de l’autorité publique, l’exposant à un risque d’atteinte", il a été relaxé.
Enfin, une troisième personne, un jeune homme de 20 ans, était jugée le même jour. C’est lui qui a été condamné à 18 mois de prison dont 12 avec sursis pour avoir diffusé les coordonnées du policier auteur du tir sur Nahel. Contrairement à ce qui était indiqué par BFMTV, et qui a pu induire en erreur les internautes, ce prévenu n’était pas ambulancier. Et n’avait strictement rien à voir avec la vidéo vue des millions de fois.
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