Tour de France 2024 : le Français Romain Bardet triomphe d'entrée et endosse le maillot jaune pour la première fois de sa carrière
Sous un soleil de plomb, Romain Bardet, qui court son dernier Tour de France, a remporté la première étape, samedi, à Rimini.
Une entrée en matière de haut vol. Si Valentin Madouas (Groupama FDJ) a longtemps tenu dans une première échappée, Romain Bardet (dsm-firmenich PostNL) a remporté la première étape du Tour de France, samedi 29 juin, à Rimini (Italie). A 34 ans, le Français s'empare pour la première fois du maillot jaune en onze participations à la Grande Boucle.
Le coureur, qui a annoncé prendre sa retraite en 2025 et participe donc à son dernier Tour de France, a porté une attaque décisive à 52 kilomètres de l'arrivée, dans la côte de San Leo. L'échappée était alors composée de cinq coureurs dont un autre Français, Valentin Madouas, et le Néerlandais Frank van den Broek, également chez dsm-firmenich PostNL.
Une avance de cinq secondes à l'arrivée
Le coéquipier de Romain Bardet l'a d'abord attendu pour l'aider à rejoindre puis à mener l'échappée. Leur avance sur le peloton a ensuite fondu, au fur et à mesure que les kilomètres déroulaient. Le coureur français et son binôme, sacré plus combatif de l'étape, ont finalement franchi la ligne d'arrivée avec cinq précieuses secondes d'avance, suivis par Wout van Aert (Visma - Lease a Bike) sur la troisième marche du podium.
"Le maillot jaune a toujours été l'un de mes buts de carrière, honnêtement j'en avais fait le deuil" a déclaré Romain Bardet, qui avait toutefois "ciblé l'étape". Cette première étape italienne entre Florence et Rimini était pourtant décrite comme "l'une des (...) plus rudes de l'histoire du Tour de France" par le directeur du Tour Christian Prudhomme avant le départ.
Avec 3 600 mètres de dénivelé dont sept ascensions sur 206 kilomètres, sa difficulté a fait des dégâts dans le peloton, notamment chez les sprinteurs, qui goûtent peu ce genre d'effort. A cela s'est ajouté un soleil de plomb qui a fait souffrir de nombreux coureurs, dont Mark Cavendish débitant plus d'une demi-heure de retard à l'arrivée.
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