Tour de France 2023 : "On va montrer au monde qu'on est une ville dynamique", assure le maire de Bilbao, fier d'accueillir le départ de la Grande Boucle
Douze millions d'euros ont été dépensés pour recevoir le Tour, à Bilbao, en Espagne. Une dépense vue comme un investissement dans un territoire passionné de cyclisme.
C'est un retour aux sources pour le Tour de France. 31 ans après un départ de San Sebastian, le Pays basque espagnol s'apprête à nouveau à accueillir la Grande Boucle dès samedi 1er juillet, pour une grande fête populaire au cœur de l'un des berceaux du cyclisme.
Quelques jours avant, partout dans Bilbao, l'événement s'affiche partout : des vélos géants sur les places, des vitrines de magasins décorées... Car le moment est important, souligne le maire Juan María Aburto : "On est vraiment très fiers d'accueillir le troisième événement sportif au monde. Quand toute l'industrie s'est écroulée dans les années 1980, on a su s'adapter, créer un nouveau modèle avec le musée Guggenheim notamment. Aujourd’hui, avec le Tour, on va montrer au monde entier qu'on est devenu une ville dynamique, moderne, attractive !"
12 millions d'euros pour accueillir le Tour
Le cyclisme fait d'ailleurs partie de l’ADN du Pays basque espagnol. Et le vélo a contribué à ce renouveau avec d’anciennes usines de sidérurgie reconverties en fabrique de cycles, comme Orbea.
Pour ce village départ, quelque douze millions d'euros ont été dépensés afin de recevoir le Tour avec tous les honneurs. Et cela valait le coup / "Tout cela ce ne sont pas des dépenses, il faut le voir comme un investissement pour le territoire, plaide l’ancien député général de Biscaye, Unia Rementeria Maiz. Les gens du Pays basque méritent d'accueillir un tel événement, ils sont passionnés de cyclisme. En Biscaye où que vous alliez, vous trouverez des cyclistes, dans les anciennes comme les nouvelles générations."
Une passion pour le vélo qui va s'afficher tout ce week-end au bord des routes et sur toutes les télévisions du monde entier.
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