Tour de France 2025 : vainqueur, Tadej Pogacar reconnaît que "le burn-out est monnaie courante" en cyclisme

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Article rédigé par France 2 - Récit-montage : S. Soltani. Édité par l'agence 6Medias
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L'événement fait la Une ce lundi 28 juillet : le champion du monde slovène Tadej Pogacar a décroché un quatrième sacre tricolore en remportant le Tour de France 2025, dimanche 27 juillet. Le coureur reconnaît toutefois avoir souffert plus que d'habitude, physiquement et mentalement. Une confidence qui semble être à l'image de la pression mise sur les cyclistes ces dernières années.

Ce texte correspond à une partie de la retranscription du reportage ci-dessus. Cliquez sur la vidéo pour la regarder en intégralité.

Tadej Pogacar, vainqueur sans grande effusion de joie du Tour de France 2025, signe d'une éventuelle lassitude. Tout juste auréolé de son quatrième sacre sur la Grande Boucle, le champion slovène reconnaît l'existence d'un épuisement physique et mental dans le peloton. "Tout le monde veut s'entraîner de plus en plus. Souvent, certains coureurs sont fatigués trop tôt dans la saison, mais leur équipe a besoin qu'ils participent à de nombreuses courses. Et au final, vous continuez dans ce cercle vicieux et vous ne récupérez jamais. Donc oui, le burn-out est monnaie courante. Et oui, je ne suis pas à l'abri. Cela peut m'arriver aussi, c'est certain", a reconnu le coureur en conférence de presse.

Des limites repoussées, pour quelles conséquences ?

Un Tour de France particulièrement éprouvant cette année. En témoignent les mots de l'ancien double champion du monde, Julian Alaphilippe, interrogé dimanche, juste avant la dernière étape. "J'ai hâte d'y être et hâte que ça se termine aussi", avait-il confié, ajoutant en avoir "plein les chaussures". Toujours en quête de victoire et de sponsors pour ne pas disparaître du peloton, les équipes repoussent les limites physiques et mentales de leurs coureurs. Du matériel testé au millimètre près, des stages en haute altitude loin des proches, des kilomètres parcourus toujours plus vite... Le cyclisme se perfectionne et devient de plus en plus exigeant. Reste à savoir si la santé physique et mentale des coureurs sera davantage considérée dans les années à venir.

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