Tour de France femmes 2026 : "Le Ventoux fait rêver", "C’est taillé pour Ferrand-Prévôt"... Le peloton enthousiaste sur le parcours

Marqué par la présence du Géant de Provence et une arrivée explosive à Nice, le parcours du Tour de France femmes 2026 a séduit les coureuses présentes lors de sa présentation, jeudi.

Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 4min
Marion Rousse lors de la présentation du parcours du Tour de France femmes 2026, le 23 octobre 2025. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)
Marion Rousse lors de la présentation du parcours du Tour de France femmes 2026, le 23 octobre 2025. (ANNE-CHRISTINE POUJOULAT / AFP)

Pour sa cinquième édition depuis son retour en 2022, le Tour de France femmes a mis les petits plats dans les grands, avec un parcours alléchant présenté jeudi 23 octobre. Un Grand Départ de carte postale en Suisse, avant une arrivée sur la Côte d’Azur, avec des étapes toutes plus punchy les unes que les autres au milieu, sans oublier une arrivée sur le Mont Ventoux. "C’est un parcours très inspirant, avec de très belles étapes. Mais j’ai appris que ce n’est que sur le vélo qu’on se rend compte de la difficulté", sourit la Française Marion Bunel (Visma-Lease a bike).

"Il y a de belles étapes à aller chercher, qui peuvent me convenir", s’imagine déjà Maëva Squiban (UAE Team ADQ), vainqueure de deux étapes sur le Tour 2025. Sacrée en 2024, la Polonaise Katarzyna Niewiadoma (Canyon-SRAM) a elle "hâte de rentrer analyser les profils et les différentes étapes", de ce qui sera son cinquième Tour de France femmes. "Ça a l’air dur comme toujours, mais on ne s’attendait pas à une promenade en France de toute façon. C’est une grande course que tout le monde veut gagner, où tout le monde arrive au top. Je suis très motivée", promet celle qui a toujours terminé sur le podium final (une victoire, trois fois 3e).

Le Ventoux et Nice comme juges de paix

Pour remporter l’édition 2026, les favorites devront toutefois remonter sur leur vélo de contre-la-montre, puisque l’effort solitaire sera de retour sur la prochaine édition. "Le contre-la-montre peut dessiner la suite du Tour, tout peut arriver. On a vu Marlen Reusser très forte sur cet exercice, ça pourrait être un tournant du Tour", anticipe ainsi Maëva Squiban. "Le contre-la-montre et moi, c’est une relation amour-haine. Mais je vais devoir remonter sur le vélo de chrono, et faire en sorte que ça marche. Disons que pour une sortie plaisir, je sors plutôt mon VTT ou mon gravel…", sourit de son côté Katarzyna Niewiadoma.

L’autre grand rendez-vous à ne pas manquer pour espérer se parer de jaune, ce sera évidemment le mont Ventoux, escaladé pour la première fois par le Tour de France femmes. "C’est superbe pour le cyclisme féminin d’avoir une arrivée sur une montée aussi iconique. Ça rend toute la course encore plus spéciale et spectaculaire", apprécie ainsi la Polonaise, qui se souvient toutefois l’avoir grimpé en 2018. "C’était horrible. Si vous l’avez monté, vous savez ce que c’est…" Candidate au maillot blanc de meilleure jeune après l’avoir portée six jours l’été dernier, Julie Bego confie, elle, son impatience : “J’ai hâte de faire le Ventoux. J’irai le repérer avant le Tour, pour l’instant je ne le connais que par la TV. Un col qu’on n’a jamais grimpé nous fait toujours un peu plus rêver.”

"J’ai fait le Ventoux quand j’étais enfant, j’en garde un super souvenir de gamine qui rêvait en grimpant. Je n’arrêtais pas de dire à mon père qu’il fallait qu’on y retourne. Finalement je vais y retourner sur le Tour de France !"

Marion Bunel

à franceinfo: sport

Dernier temps fort du parcours présenté jeudi : la boucle finale autour de Nice, avec quatre ascensions du col d’Eze. "Le mont Ventoux va faire de gros écarts, mais la dernière étape à Nice peut faire mal aussi. Si ça part à bloc au kilomètre zéro, ça peut faire des vrais écarts. Le Tour ne sera pas plié au sommet du Ventoux, il pourra encore basculer à Nice avec une sacrée étape. Les étapes en circuit sont toujours dures et spectaculaires", anticipe Maëva Squiban.

De quoi permettre à Pauline Ferrand-Prévôt de remporter une deuxième Grande Boucle ? Aucun doute, pour sa coéquipière Marion Bunel : "Le parcours est taillé pour Pauline, même s’il y a un contre-la-montre. Mais en plus on va vers Nice, une région qu’elle connaît bien. Et la connaissant, elle va bien repérer chaque étape pour arriver préparée au mieux". "Pauline ? Tout peut lui convenir", balaie de son côté Julie Bego, dans un sourire. Réponse à partir du 1er août 2026.

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