Laurent Tillie: "L'impression de revenir 5 ans en arrière: chacun joue dans son coin"
Après l'élimination de son équipe de France en match de barrages de l'Euro 2017 (battue par la République tchèque 3-1), Laurent Tillie, le sélectionneur, a des mots durs: "On a l'impression de revenir 5 ans en arrière. Chacun joue dans son coin. Il n'y a aucune stabilité en réception, aucune au service, à l'attaque, au bloc... partout. On ne pouvait pas gagner. C'est dur de voir que l'on avait une stabilité et un jeu auparavant", a-t-il dit en conférence de presse. "Je n'ai pas vu de collectif ce soir".
- Est-ce l'une des plus grandes déceptions de votre carrière sur le banc de l'équipe de France?
Laurent Tillie: "Dans la manière oui. On a l'impression de revenir 5 ans en arrière. Chacun joue dans son coin. Il n'y a aucune stabilité en réception, aucune au service, à l'attaque, au bloc... partout. On ne pouvait pas gagner. C'est dur de voir que l'on avait une stabilité et un jeu auparavant. Certes, il y avait encore des blessés. Mais on n'a pas assumé. Le plus frustrant, c'est de voir la déliquescence de notre jeu...".
- C'est une souffrance?
L.T.: "Oui, pour tous ceux qui sont sur le terrain, pour ceux qui sont derrière: le staff, les supporteurs, pour tout le monde. La force de cette équipe, c'était le collectif. Je n'ai pas vu de collectif ce soir. On voit beaucoup de frustration, beaucoup d'énervement. Pourtant il y a dix jours, on avait envie. Cela bougeait dans tous les sens! C'est ça qui est étonnant. Je n'ai pas de solution."
- Y a-t-il quelque chose que vous n'avez pas vu venir?
L.T.: "Oui, certainement. Quand on prend cela sur le coin de la figure, on se demande ce qui s'est passé. On l'a quand même vu venir tout au long de la préparation. Il n'y avait pas la même motivation. Les joueurs étaient dans l'attente et pas dans le travail. On avait gagné au Brésil (Ligue mondiale) parce qu'on avait le mental, ce que nous n'avons pas eu ce soir. Le mental nous avait permis de faire tourner la chance. Et on avait aussi gagné grâce au travail. On n'a pas eu tout ça. Je pense qu'il y a une usure mentale. Et faire un bon résultat (avant l'Euro), cela n'aide pas. On a l'impression d'être déjà rassasiés au lieu de se remettre au travail. On peut évoquer toutes les excuses possibles: la fatigue, les blessures et le calendrier... Mais toutes les autres équipes ont ça."
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