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Vendée Globe : foule monstre sur les pontons des Sables d'Olonne

Des milliers de personnes se sont pressées jeudi sur les pontons du port des Sables d'Olonne en Vendée. C'était l'ultime occasion pour le public d'approcher au plus près les 29 bateaux qui vont s'élancer pour le Vendée Globe dimanche.

Cécilia Arbona

Radio France

Publié le 04/11/2016 15:46 Mis à jour le 04/11/2016 15:47

Temps de lecture : 2min

La foule avant le départ du Vendée Globe, le 3 novembre 2016 (CECILIA ARBONA / RADIO FRANCE)

Le tour du monde à la voile en solitaire, sans escale et sans assistance, passionne les foules. Jeudi 3 novembre, des milliers de curieux sont venus voir les formules 1 des mer qui doivent s'élancer dimanche 6 novembre pour le Vendée Globe. Derrière chance pour le public d'approcher les pontons du port des Sables d'Olonne.

Certains chanceux ont pu prendre en photo les skippers engagés dans cette épreuve, mais la majorité des spectateurs était venue pour découvrir les 29 bateaux. Un évènement magique pour petits et grands.

La foule avant le départ du Vendée Globe

Des enfants de différentes écoles découvrent ces luges de l'océan, des monocoques de 18 mètres de long. "Ça doit faire peur d'être tout seul sur un bateaux comme ça, le jour du départ", remarque une petite fille.

Avec tout ce monde, certains s'agacent un peu. Michel est retraité, il habite Blois et il a un peu de mal à prendre en photo les bateaux. Ce passionné tire son chapeau aux skippers. "Partir pour 80 jours dans le froid, dans les vagues... C'est fou !" Il aimerait bien savoir ce qui motive ces sportifs de l'extrême, mais s'interdit de leur parler... "Faut les laisser tranquille avant leur départ !" D'autres n'hésitent pas à demander quelques autographes.

"Avant, on était plus des aventuriers"

Des visites guidées sur les pontons sont organisées par petits groupes. Les navigateurs sont dans les derniers préparatifs d'une course qui a bien changé selon Éric Dumont, déjà deux Vendée Globe au compteur. "Avant, on était plus des aventuriers, sourit le skipper. Il y a 20 ans, on partait avec des pommes de terre, du riz, des pâtes, du jambon de Bayonne... maintenant ils sont à 10 grammes près ! On coupe la brosse à dents, on emporte une seule paire de chaussettes, on ne prend pas de caleçon... On n'a que des rations de survie."