Tennis : "Ils ne tuent pas seulement ma réputation, mais aussi ma carrière", accuse Simona Halep, suspendue pour dopage depuis octobre
Victorieuse de Roland-Garros en 2018, la Roumaine s'en est pris, mercredi, aux instances qui retardent, selon elle, l'examen de son dossier.
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"J'aurais manqué l'Open d'Australie, Roland-Garros et Wimbledon". Suspendue par l'Agence internationale pour l''intégrité du tennis (Itia) en octobre 2022 pour une infraction aux règles antidopage, la Roumaine Simona Halep s'est lamentée du délai de son jugement, mercredi 24 mai sur son compteTwitter. "Pour la troisième fois, mon audience a été repoussée d'un mois, a écrit l'ex-numéro 1 mondiale. J'attends mon jugement depuis octobre." L'audience était initialement prévue le 28 mai.
Dans son message, Simona Halep est même allée plus loin : "Ils ne tuent pas seulement ma réputation, mais aussi ma carrière professionnelle, s'est-elle emportée. Et je ne parle pas des conséquences sur ma santé mentale."
Âgée de 31 ans, Halep a été contrôlée positive en août au Roxadustat, une substance interdite classée parmi les EPO dans la réglementation de l'Agence mondiale antidopage (AMA). Depuis, elle a toujours clamé son innocence, invoquant une "contamination".
"J'ai demandé, comme les règles le stipulent, un jugement rapide, mais l'Itia ne m'autorise pas à me présenter devant un tribunal indépendant et m'empêche de jouer depuis 8 mois", poursuit la tenniswoman, lauréate de Roland-Garros en 2018 et de Wimbledon en 2019.
"Ils tuent" sa carrière
Vendredi, l'affaire a connu un nouveau rebondissement, après que l'Itia l'a accusé de nouvelles infractions dans son passeport biologique. Cet outil sert aux instances pour tracer d'éventuelles modifications biologiques inhérentes au dopage.
Son premier tour de l'US Open, perdu contre Daria Snigur en août 2022, va encore rester sa dernière apparition sur le circuit pour un moment.
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