Roland-Garros 2025 : "Simplement trop dur pour moi", avoue Loïs Boisson après sa défaite en demi-finales
La Française, défaite par la n°2 mondiale Coco Gauff, jeudi, est revenue, en conférence de presse, sur son match mais aussi sur sa quinzaine et la suite à venir pour elle désormais.
/2023/07/04/64a430a2e1f98_theo-rond.png)
/2025/06/05/000-49dn4ju-6841e4bc666c2656001297.jpg)
Trois petits jeux. C'est le maigre pécule qu'a pu accumuler Loïs Boisson face à une impitoyable Coco Gauff en demi-finales de Roland-Garros (6-1, 6-2), jeudi 5 juin. La Française, 361e mondiale au début du tournoi, a vu son magnifique parcours s'arrêter brutalement face à la n°2 mondiale après avoir réalisé deux exploits face à deux Top 10 mondiales aux tours précédents.
En conférence de presse, la Dijonnaise de 22 ans n'a pas cherché d'excuses et a admis la supériorité de la finaliste 2022 : "Je n'ai pas vraiment pu jouer comme je l'ai fait parce qu'elle était trop forte. J'ai eu l'impression d'être en train de courir partout sur le terrain. Elle a été très solide. Je n'arrivais pas à mettre mon jeu de place. C'était tout simplement trop dur pour moi", a admis avec lucidité celle qui disputait son premier Grand Chelem.
Baladée sur la largeur du terrain par une Coco Gauff revigorée après un quart de finale peu convaincant, la Française a-t-elle pioché physiquement après 4h48 de combat sur les deux matchs précédents ? "Non, physiquement, je me sentais bien. Après, j’ai tout de suite couru, donc c’était de plus en plus dur au fil du match, mais physiquement je n’avais pas de souci particulier", a évacué Loïs Boisson.
Elle en a donc désormais fini avec ce Roland-Garros, où la France entière a découvert et scandé son nom. Un tourbillon d'émotions et de sollicitations qui n'a pas semblé atteindre la nouvelle n°1 française, jusqu'à sa dernière conférence de presse. "Je suis très déçue parce que je voulais aller plus loin que cette demi-finale. Je vais prendre le temps de digérer, mais ce ne sera vraiment pas très long parce c'est le tennis. On doit enchainer semaine après semaine, il ne vaut mieux pas avoir trop de temps pour digérer après une défaite", a-t-elle avancé avec pragmatisme.
"Je n'ai jamais vécu une semaine aussi intense, que ce soit physiquement, émotionnellement. Donc c'est hyper important de prendre le temps de récupérer, pas par rapport à la défaite mais par rapport aux deux semaines que je viens de passer."
Loïs Boisson, après sa demi-finale perdueen conférence de presse
Avec un bond de près de 300 places au classement WTA (elle sera 65e mondiale lundi), Loïs Boisson devra forcément appréhender un regard différent de ses adversaires, qui affronteront désormais une demi-finaliste en Grand Chelem. Mais aussi un calendrier bouleversé, avec une possible invitation à Wimbledon, pour lequel elle n'avait pas passé le cut, décidé avant Roland-Garros. "Forcément, mon programme va changer, ce ne sera pas celui qui est prévu au départ au vu du classement. Je pense que si je suis là aujourd'hui, c'est parce que ça marche bien. Je ne vois pas pourquoi je changerais beaucoup de choses", a appuyé la cinquième Française demi-finaliste à Paris depuis l'ère Open, débutée en 1968.
Si on y ajoute des gains en carrière qui ont flambé et une notoriété galopante, la Française va aussi devoir s'adapter à un nouveau monde malgré tout. Mais pas de quoi perturber l'écosystème Boisson. "Quand on rentre dans les 100 meilleures, quand on gagne plus de matchs, forcément les gens s'intéressent un peu plus. C'est la suite logique. Je n'ai pas de pression par rapport à ça, je suis très bien entourée. La semaine a été très positive pour moi, je ne vais pas dire le contraire. Au final, je suis super heureuse de ce qui se passe. Dans tous les cas, je vais garder les pieds sur terre et tout se passera bien", conclut-elle.
À regarder
-
Pourquoi le vote du budget peut te concerner
-
Le nouveau ministre du Travail rouvre les débats sur les retraites
-
Le préfet de Paris Laurent Nuñez succède à Bruno Retailleau au ministère de l'Intérieur.
-
Adèle Exarchopoulos : "Quand le monde se résigne à banaliser la violence... Ce qui reste, c'est le collectif"
-
Un mois après sa mort, le message de Charlie Kirk résonne encore
-
Le rappeur SCH déclare sa flamme à Marcel Pagnol dans un film d'animation consacré au célèbre cinéaste
-
Plan de paix pour Gaza : quatre nouveaux corps d'otages ont été remis à Israël
-
SFR bientôt racheté par ses concurrents ?
-
Musée Chirac : braqué puis cambriolé en 48 heures
-
Otages israéliens : révélations sur leur détention
-
Réforme des retraites : suspendue pour 3,5 millions de Français
-
Gouvernement de Sébastien Lecornu : censure ou pas censure ?
-
Coup d'envoi de la vaccination contre la grippe
-
Skai Isyourgod, le phénomène du rap chinois
-
Délit de fuite : la vie brisée de Marion
-
Disparition des coraux : une menace pour l'humanité
-
Bac de maths en 1ère, une bonne nouvelle ?
-
Une minute de silence en hommage à ces profs tués
-
IA : des paysages touristiques trop beaux pour être vrais ?
-
Sébastien Lecornu annonce la suspension de la réforme des retraites jusqu'à l'élection présidentielle
-
Pourquoi ton lycée pro est en grève aujourd’hui
-
La joie des Palestiniens libérés des prisons israéliennes
-
Le prix Nobel d'économie est pour la suspension de la réforme des retraites
-
François-Xavier Bellamy défend la posture de Bruno Retailleau qui chute dans les sondages
-
Lecornu II : des nominations surprises
-
Enquête après la mort de Sara, 9 ans
-
Madagascar : le président contesté écarte toute démission
-
Le gouvernement Lecornu II face à la réforme des retraites.
-
"Mange mon cul noir", Yseult (encore) en clash
-
"Ce n'était plus ma femme" : l'ultime interrogatoire de Cédric Jubillar avant le verdict
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter