Tour de France : Sky soutient Chris Froome et propose une opération transparence
Le vainqueur de la 15e étape du Tour de France a démenti, lundi, les accusations de dopage.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2013/07/15/043_03917075.jpg)
Le maillot jaune du Tour de France, Chris Froome, n'a pas fait de détour. Il a démenti, lundi 15 juillet, les soupçons de dopage après son impressionnante victoire dimanche, au sommet du mont Ventoux, lors de la 15e étape. "Lance [Armstrong] a triché, je ne triche pas. Point final", a-t-il lancé lors d'une conférence de presse.
Interrogé sur les comparaisons avec Lance Armstrong, destitué de ses sept Tours de France après avoir reconnu s'être dopé, Chris Froome a répondu : "Je trouve ça triste d'être assis là, au lendemain de la plus grande victoire de ma carrière, et de parler de dopage. Mes équipiers et moi-même avons passé des semaines loin de chez nous, à nous entraîner, à nous tuer au travail… Et on m'accuse d'être un tricheur et un menteur. Ce n'est pas cool."
"Je sais au plus profond de moi que je me suis entraîné extrêmement dur pour en arriver là. Je sais que tous mes résultats sont le fruit de détermination ; ça a été une vraie bataille pour en arriver où je suis, a-t-il poursuivi. (…) Je sais ce que j'ai fait et j'en suis fier."
Son équipe prête à jouer la transparence
Le manager de l'équipe Sky, Dave Brailsford, a promis de coopérer totalement avec l'Agence mondiale antidopage (AMA). "Nous sommes prêts à demander à un expert de l'AMA d'apporter les preuves de ce que nous faisons. Il aura accès à toutes les données, sanguines, de poids, à tous les types d'informations."
Dave Brailsford a également proposé un marché à la presse. "Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir un débat collectif, organisé par vous, où vous poseriez les questions qui seraient susceptibles de vous apporter les réponses, les preuves que nous sommes clean ?", a-t-il demandé.
Les journalistes présents ont accepté la proposition. Ils ont décidé de se réunir à Gap (Hautes-Alpes), mardi, avant d'aller rencontrer le manager. Ils comptent notamment lui demander de lever le secret sur d'éventuelles autorisations à usage thérapeutique (AUT). Celles-ci permettent parfois d'administrer des produits qui figurent sur la liste des produits dopants, comme les corticoïdes.
À regarder
-
un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Vol d’or au Muséum : une femme mise en examen
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
-
Wemby est de retour (et il a grandi)
-
Arnaque aux placements : la bonne affaire était trop belle
-
Une tornade près de Paris, comment c'est possible ?
-
La taxe Zucman exclue du prochain budget
-
Un ancien président en prison, une première
-
Normes : à quand la simplification ?
-
La Terre devient de plus en plus sombre
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
Louis Aliot, vice-président du RN, et les "deux sortes de LR"
-
Nicolas Sarkozy incarcéré à la prison de la Santé
-
Décès d'une femme : les ratés du Samu ?
-
Louvre : cambriolages en série
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter