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Robin placé en garde à vue

Le gardien de Montpellier Mickaël Robin est arrivé jeudi à l'hôtel de police de la ville où il devait être entendu sous le régime de la garde à vue dans l'affaire de soupçons de match de handball truqué. Trois autres joueurs du club héraultais, Mathieu Grébille, Maxime Arvin, Antoine Gutfreund, ont également été convoqués pour être entendus dans ce dossier.

Article rédigé par Christian Grégoire
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié
Temps de lecture : 2min
 
 

Selon son avocat, les enquêteurs veulent entendre Mickaël Robin après le décryptage de SMS révélant que la compagne du joueur lui avait fait part, à la veille du match incriminé, d'"importants paris" réalisés sur cette rencontre. Le joueur devrait "redire aux enquêteurs qu'il savait qu'il y avait des paris, mais pas que le match pouvait être truqué et qu'en outre il n'avait  jamais parié", a précisé l'avocat. Robin avait déjà été interpellé fin septembre dans cette affaire. Il avait été remis en liberté, pour être convoqué ultérieurement. La direction du club l'avait tout de suite réintégré dans l'équipe, après que le joueur lui ait assuré n'avoir jamais parié.

Les joueurs convoqués doivent aussi donner leur point de vue sur le  pré-rapport d'expertise étudiant le comportement des joueurs pendant le match,  qui a conclu à "des carences volontaires du niveau de jeu" sauf de la part du  capitaine Michaël Guigou. Ce dernier, justement, ainsi que William Accambray, sont d'ailleurs convoqués par  les enquêteurs vendredi, mais à titre de simples témoins.

Les paris présumés illicites portaient sur le fait que Montpellier, privé de plusieurs cadres, serait mené à la pause dans ce match de mai 2012  l'opposant à Cesson. Le MAHB a finalement  perdu ce match. Treize personnes ont été mises en examen dans ce dossier, dont sept joueurs de Montpellier. Cinq d'entre eux ont aujourd'hui quitté le club, parmi lesquels l'emblématique Nikola Karabatic qui a rejoint Aix-en-Provence tout comme son  frère Luka.

 

 

 

 

 

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