Les championnes d'Europe de handball reçues ce soir à l'Elysée : "Ça va le changer des gilets jaunes", s'amuse le pivot de l'équipe
Après avoir remporté pour la première fois la médaille d'Europe contre la Russie dimanche soir, les Bleues seront reçues lundi soir à l'Élysée par Emmanuel Macron. Béatrice Edwige, pivot de l'équipe, répondait lundi aux questions de franceinfo.
"[Emmanuel Macron] nous a mis une petite pression l'année dernière en nous disant que nous avions intérêt à ramener la médaille. Et bien voilà, nous on la ramène. Il suffisait de le demander", a plaisanté lundi 17 décembre sur franceinfo Béatrice Edwige, pivot de l'équipe de France féminine de handball. Après avoir remporté pour la première fois la médaille d'Europe contre la Russie dimanche soir, les Bleues seront reçues ce lundi soir à l'Élysée par Emmanuel Macron. "Ça va le changer des gilets jaunes", a-t-elle ironisé.
franceinfo : Ce titre, vous êtes allées le chercher face à des Russes sept fois championnes du monde, trois fois championnes olympiques. Pourtant, ça a eu l'air presque facile ?
Béatrice Edwige : C'est top si on arrive à faire passer cet état d'esprit, cette force de stabilité. C'est vraiment ce qu'on ressent sur l'ensemble de nos matchs, sur cette compétition. On a essayé d'être stables, même quand on est un peu menées ou en difficultés. On a tellement confiance en nos secteurs de jeux qu'on se dit qu'à un moment, en continuant de bien travailler et de rester disciplinées, ça va passer et la roue va tourner.
Il y a un fait de jeu qui aurait pu faire basculer la rencontre hier, c'est l'exclusion de votre coéquipière Allison Pineau pour avoir frôler la tête de la gardienne alors qu'elle tirait un pénalty. On a le sentiment que ça vous a galvanisées ?
C'est vraiment un fait de match qui est totalement injuste. Mais ça reste un fait de match. On doit savoir, et pouvoir à notre niveau faire avec des faits comme ça. On a râlé parce qu'on trouvait que la décision était injuste et parce qu'à un moment, ils ont voulu nous enlever le but qui a finalement été accordé.
Ces Russes vous avaient battues lors du tout premier match de l'Euro. Vous y avez repensé ?
Non. Une finale, c'est autre chose. Dès la fin de notre demi-finale, certains nous ont dit que ça allait être une revanche contre les Russes... Non. Quand on aborde un match dans cet état d'esprit de revanche, c'est toujours très dur de gagner, parce qu'on ne regarde pas les bonnes choses. Nous, la seule chose qu'on voulait, c'était montrer la différence entre le premier match et le dernier match. Offensivement, on a réellement évolué. C'est surtout ce qu'on voulait montrer : que la première équipe de France de Nancy et la dernière de Paris était totalement différente. C'est quelque chose qu'on a très bien réussi à faire.
Championnes du monde l'an dernier, championnes d'Europe hier. Il reste une autre médaille en or à décrocher, celle des Jeux olympiques dans deux ans. Vous y pensez ?
Vous savez, je ne sais si je serai encore en équipe de France dans 18 mois. Bien sûr qu'après avoir été qualifiées tout de suite, je me dis "pourquoi pas continuer". Mais il y a tellement de choses qui peuvent arriver en 18 mois. Cette médaille, c'est une double récompense pour nous. On est à la fois championnes d'Europe et on arrive à se qualifier pour les Jeux olympiques 18 mois en avance. Je ne sais pas si c'était déjà arrivé avec l'équipe de France, mais ça nous ouvre plein de perspectives.
Vous allez à l'Élysée tout à l'heure. Qu'allez-vous dire à Emmanuel Macron ?
Il va arriver, il va voir plein de filles. Ça va le changer des gilets jaunes. Ça va lui faire du bien, je pense. J'ai appris ce matin qu'on y allait à 19h. Si je peux, je lui dirai qu'il nous a mis une petite pression l'année dernière en nous disant que nous avions intérêt à ramener la médaille. Et bien voilà, nous on la ramène. On a peur de rien. Il suffisait de le demander.
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