Ligue 1 : le Messin Kévin N'Doram sanctionné d'un match de suspension avec sursis pour propos homophobes
A la mi-temps du match Metz-Marseille, le 18 août dernier, le milieu de terrain avait tenu des propos à caractère homophobe avant de s'excuser en fin de match.
Kévin N'Doram échappe à une lourde sanction. Appelé à se présenter devant la Commission de discipline de la Ligue de football professionnel, le 30 août, le milieu de terrain du FC Metz a écopé d'un match de suspension avec sursis, en réponse à ses propos homophobes - "on joue comme des tapettes" - à la mi-temps du match Metz-Marseille, le 18 août dernier. Le joueur risquait jusqu'à cinq matchs de suspension en vertu de l'article 6 du règlement disciplinaire de la Fédération française de football, qui punit tout comportement grossier ou injurieux, voire dix matchs en vertu de l'article 9, qui punit tout comportement discriminatoire.
La Commission a statué qu'"après audition du joueur, la Commission, prenant en compte les excuses publiques et immédiates du joueur dès le coup de sifflet final en direct sur les antennes de Prime, sanctionne le joueur d'un match de suspension avec sursis". En parallèle, celle-ci précise que le joueur devra effectuer "une action de sensibilisation à la lutte contre l'homophobie dans le football auprès d'une association experte". Une décision que le joueur a "tout de suite accepté en séance".
"Je présente mes excuses"
Pour rappel, l'ancien Monégasque s'était exprimé en des termes crus, avant de revenir sur ses propos dès la fin du match. "On manque de caractère. Excusez-moi du terme, mais on joue comme des tapettes", avait-il déclaré avant de s'excuser. "Sur le coup de l'énervement, je ne voulais enfoncer personne. Je n'ai voulu offenser personne. Je présente mes excuses, ce n'était pas du tout mon but."
Le co-président de SOS Homophobie, Joël Deumier, a salué "le fait qu'une sanction ait été prononcée". "Cette sanction illustre le fait que les joueurs professionnels, dans le sport en général et dans le foot en particulier, ne peuvent plus tenir des propos homophobes en toute impunité et que, s'ils le font, il y a une instance disciplinaire qui est prévue et ils feront l'objet de sanctions", a-t-il expliqué à l'AFP. "Ce qui est également important, c'est que le joueur se soit excusé, qu'il ait regretté immédiatement ses propos et qu'il soit sensibilisé à la réalité de l'homophobie, à ses conséquences sur les victimes pour qu'il ne le refasse pas."
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