Ligue 1 : l'OM crée la surprise en faisant tomber le PSG lors du Classique

L'Olympique de Marseille n'avait plus battu le PSG au Vélodrome en Ligue 1 depuis le 27 novembre 2011.

Article rédigé par Adrien Hémard Dohain
France Télévisions - Rédaction Sport
Publié Mis à jour
Temps de lecture : 4min
Benjamin Pavard laisse exploser sa joie après la victoire de l'OM contre le PSG au Vélodrome le 22 septembre 2025. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)
Benjamin Pavard laisse exploser sa joie après la victoire de l'OM contre le PSG au Vélodrome le 22 septembre 2025. (CHRISTOPHE SIMON / AFP)

Cette fois, c'était donc bien la bonne. Quatorze ans après son dernier succès en Ligue 1 à domicile face au Paris Saint-Germain, l'Olympique de Marseille a retrouvé le chemin de la victoire en championnat au Vélodrome, lundi 22 septembre, en domptant le PSG (1-0). Reporté d'une journée à cause des orages ayant frappé la cité phocéenne la veille, le 110e Classique de l'histoire n'a pas été le plus spectaculaire, après avoir vite basculé dès la 5e minute sur une tête de Nayef Aguerd.

Au duel avec Marquinhos, et profitant d'une sortie totalement ratée par Lucas Chevalier, le défenseur marocain a fait exulter le stade Vélodrome, qui a ensuite vibré tout au long d'un premier acte maîtrisé par les siens. Diminué, le PSG, si convaincant en Ligue des champions quelques jours plus tôt, s'est en effet révélé méconnaissable en première période, avant de se reprendre légèrement en seconde. En vain. C'est bien l'OM qui sort vainqueur de ce Classique, et qui en profite pour revenir à trois points du quatuor de leaders de la Ligue 1 composé de l'AS Monaco, de Lyon, de Strasbourg, et du rival parisien.

L'OM a maîtrisé les débats

La clameur du Vélodrome au coup de sifflet final témoigne, à elle seule, de la libération du public phocéen. En dehors d'un succès en Coupe de France en février 2023, et d'un autre au Parc des Princes en septembre 2020 en Ligue 1, cela faisait trop longtemps que l'OM et son public ne s'étaient pas offert pareil joie collective face au PSG. Une libération accentuée par la pression mise par les Parisiens dans le second acte. Mais, comme face au Real Madrid, Geronimo Rulli était dans un grand soir pour détourner les quelques tentatives parisiennes, notamment une volée puissante d'Achraf Hakimi (59e), ou une autre de Vitinha (71e).

"C'est de la folie. Nos supporters le méritent, nous aussi. On est vraiment content. On est à la maison, avec la mentalité de ne pas les laisser jouer. Le travail paie", a savouré de son côté Leonardo Balerdi, conscient de la prestation aboutie des siens, l'OM ayant mis une grosse intensité pour asphyxier le PSG et prendre le jeu à son compte. Les Marseillais auraient même pu faire le break sur une frappe d'Amine Gouiri déviée du bout des gants par Lucas Chevalier (25e) - qui a tenté de réparer son erreur sur le premier but - mais aussi sur un but d'Emerson logiquement refusé pour un hors jeu de Benjamin Pavard au départ (27e).

"Ils mettent beaucoup d’intensité. Il faut qu’on sorte du pressing pour créer des occasions et libérer des espaces. Il faut voir vite, ouvrir des espaces", a espéré de son côté Warren Zaïre-Emery à la pause au micro de Ligue 1+. Les vœux du milieu parisien ont été, en partie, exaucés en seconde période. Mais le PSG, privé d'Ousmane Dembélé, Désiré Doué, Joao Neves et Bradley Barcola, blessés, n'a pas eu les ressources pour éteindre l'incendie phocéen.

Après une heure de jeu, Paris n'avait ainsi touché que deux ballons dans la surface marseillaise, contre douze pour l'OM dans celle du PSG. Les Olympiens ont toutefois peu à peu accusé le coup physiquement, reculant progressivement. Sur quelques contres, ils auraient pu plier l'affaire, notamment sur un face-à-face étonnamment manqué par Pierre-Emerick Aubameyang (90+4). Un raté finalement anecdotique. Grâce à l'unique but signé Nayef Aguerd, l'OM efface un début de saison délicat, en plus d'une disette de 14 ans. 

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