Le carton jaune de la LFP à la goal-line
Suite aux différents ratés de la goal-line technology, la Ligue de Football Professionnel a fortement mis en garde la société GoalControl, qui gère le système. La LFP menace même de "résilier son contrat à la fin de la saison 2017/2018 en cas de non amélioration du système sur la deuxième partie du championnat". C'est à la suite d'une réunion ce mardi matin avec les dirigeants de la société allemande, que l'instance du football professionnel français a tenu ce discours ferme. Le contrat court jusqu'à l'été 2019.
C'est notamment au cours du match Troyes-Amiens que le système a montré des failles. L'arbitre de la rencontre François Letexier avait ainsi évoqué samedi un "dispositif défaillant" du système censé indiquer si le ballon a intégralement franchi la ligne de but. Sur une tête du Troyen Suk Hyun-jun, le ballon avait heurté la barre amiénoise sans clairement franchir intégralement la ligne. Pourtant, la montre de l'arbitre avait vibré et celui-ci avait accordé le but, avant de revenir sur sa décision dix minutes plus tard. Jugée "pas assez fiable" par les arbitres, la goal-line avait été "neutralisée" en seconde période.
Dysfonctionnement des leds
Dans son communiqué, la LFP revient plus en détails sur le problème rencontré samedi. "Un problème technologique et une défaillance humaine sont à l'origine de l'incident", peut-on lire. "Dans un premier temps, la fréquence et l'intensité lumineuse des LED ont altéré le fonctionnement des caméras GoalControl avec pour conséquence la vibration à tort de la montre de l'arbitre. Dans un deuxième temps, le technicien en charge du contrôle dans le van dédié a mis plusieurs minutes pour vérifier les images reçues et informer le délégué de la Ligue."
Moins cher que les concurrents
Cette polémique intervient deux mois après qu'une ancienne employée de GoalControl, Suzana Castaignede, a assuré dans plusieurs médias qu'il était possible de faire vibrer manuellement la montre des arbitres. L'ancien président de la LFP, Frédéric Thiriez, a indiqué dans un entretien accordé à L'Equipe que GoalControl a été favorisé parce qu'il proposait un prix "plus intéressant", de deux millions d'euros par an selon le quotidien. Ce choix s'est porté sur la société allemande également pour éviter que la société rivale Hawk-Eye, qui équipe notamment la Serie A, la Premier League et la Bundesliga, "détienne le monopole de la GLT en Europe".
Voir sur Twitter
À regarder
-
Vagues, rafales : la tempête Benjamin a battu des records
-
Tempête Benjamin : sauvetage en pleine mer
-
Nouvelle-Calédonie : 50 détenus attaquent l'État en justice
-
Cancer : grains de beauté sous surveillance grâce à l'IA
-
La langue des signes est-elle en train de mourir ?
-
Un malade de Parkinson retrouve l'usage de ses jambes
-
Ils crient tous ensemble (et c'est ok)
-
Obligée de payer une pension à sa mère maltraitante
-
Maison Blanche : Donald Trump s'offre une salle de bal
-
Musée du Louvre : de nouvelles images du cambriolage
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter