Foot : "J'ai essayé de préparer un message mais mes mots étaient toujours empreints de colère", tance Michel Platini à la fin de son procès en appel
Après quatre jours d'audience, le procès de Michel Platini et Sepp Blatter s'est terminé jeudi, devant la Cour d'appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral de Muttenz (Suisse), pour un verdict qui sera rendu le 25 mars.
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Le procès en appel de Michel Platini et de l'ex-président de la Fifa Sepp Blatter, acquittés en première instance dans l'affaire de paiement suspect qui les a mis au ban du football mondial, s'est terminé jeudi 6 mars en Suisse. La Cour d'appel extraordinaire du Tribunal pénal fédéral, réunie à Muttenz (Suisse), livrera son verdict le 25 mars pour les deux hommes qui encourent jusqu'à cinq ans de prison pour escroquerie.
"J'ai essayé de préparer un dernier message mais mes mots étaient toujours empreints de beaucoup de colère, alors j'ai préféré ne rien préparer. Merci pour votre attention", a déclaré le triple Ballon d'Or, alors que Sepp Blatter venait de confier s'être senti "dans un mauvais film".
Comme lors du premier procès en 2022, le procureur Thomas Hildbrand a requis 20 mois de prison avec sursis à leur encontre, les accusant d'avoir soutiré, en 2011, deux millions de francs suisses (1,8 million d'euros) à la Fifa au prétexte d'une "créance inexistante" présentée par Platini. Pour le parquet, le Français a "trompé" l'administration de l'instance du football, avec le concours de Blatter, en présentant une "fausse facture" alors qu'il avait déjà été intégralement payé pour le travail de conseiller effectué entre 1998 et 2002 auprès du Suisse.
Acquittés en première instance
Les accusés, à l'inverse, martèlent depuis le début de l'affaire en 2015 qu'ils ont tardivement réglé le "solde" de la rémunération convenue en 1998, alors que les finances de la Fifa ne permettaient pas à l'époque de payer à Platini le million annuel de francs suisses que lui avait "oralement" promis Blatter. Ils demandent l'acquittement.
En première instance, les magistrats avaient jugé "quelque peu inhabituel" qu'un salaire aussi élevé soit décidé sans trace écrite, sans témoins et sans jamais être provisionné dans les comptes de l'instance mondiale du football. Mais ils avaient acquitté les deux hommes au motif que l'escroquerie n'était "pas établie avec une vraisemblance confinant à la certitude", en rappelant que le doute doit profiter à la défense.
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