Après l'interruption de Nice-Lyon pour des chants homophobes visant Daech, Christian Estrosi et Eric Ciotti vent debout contre "le manque de discernement" de l'arbitre
Les deux hommes politiques, en lice pour la mairie de Nice, ont vivement critiqué le choix de l'arbitre principal, qui a fait interrompre la rencontre pendant deux minutes, alors que les supporters rendaient hommage, comme à chaque match, aux victimes de l'attentat du 14-Juillet.
/2023/07/06/64a68815cd1a7_placeholder-36b69ec8.png)
/2025/10/19/000-799g6m8-68f4a2493f9ba795570077.jpg)
Un arbitrage qui ne passe pas. Le maire de Nice, Christian Estrosi, et son principal opposant aux prochaines élections municipales, Eric Ciotti, ont dénoncé l'interruption momentanée du match de L1 entre Nice et Lyon, samedi 18 octobre, à cause de chants anti-Daech entonnés par les supporters niçois et jugés homophobes. A la 86e minute, l'arbitre, Jérôme Brisard, a réclamé l'interruption de la rencontre au moment d'un hommage aux victimes de l'attentat du 14 juillet 2016 sur la promenade des Anglais, comme l'a rapporté ICI Azur. En cause : des paroles jugées "injurieuses", lors d'un chant que le public niçois entonne depuis déjà plusieurs mois.
Christian Estrosi a critiqué, dans un message sur X, la "décision totalement incompréhensible d'interrompre la partie à la 86e minute, après le traditionnel chant de nos supporters de la populaire sud contre Daech et en forme d'hommage aux victimes de l'attentat du 14-Juillet", ajoutant qu'"un peu de préparation et de discernement ne feraient pas de mal dans ces situations".
De son côté, Eric Ciotti déploré sur le même réseau social "le manque total de discernement" de l'arbitre et du délégué de la rencontre. "Depuis 2016, la populaire sud et de nombreux supporters expriment ce que nous pensons tous : un message contre Daech, en hommage aux victimes. Je veux ce soir leur dire mon soutien", a-t-il écrit, toujours au sujet de la tribune d'où sont partis ces chants.
L'arbitre a présenté ses excuses
A l'Allianz Riviera, à la 86e minute (comme le nombre de victimes de l'attentat) de chaque rencontre de l'OGCN depuis 2016, un cœur formé du nom des victimes s'affiche sur les écrans du stade et le public se manifeste avec des milliers de lumières de téléphones mobiles, ainsi que des chants, venus de la tribune populaire sud ("Daech, Daech, on t'...").
Le président de l'OGC Nice, Fabrice Bocquet, a dénoncé sur les réseaux du club "un manque de respect pour les victimes du 14-Juillet, leurs familles et toute la ville de Nice". Il a expliqué que l'arbitre lui avait dit "avoir voulu appliquer les consignes" établies en cas de chants homophobes dans les stades, et avait finalement "présenté ses excuses". Samedi, l'arbitre a demandé au speaker officiel de faire cesser les chants. Le jeu a été interrompu deux minutes puis les mêmes exclamations ont repris durant plusieurs secondes dès que le jeu a repris.
À regarder
-
Traverser ou scroller, il faut choisir
-
Manuel Valls ne veut pas vivre avec des regrets
-
Nicolas Sarkozy : protégé par des policiers en prison
-
Piétons zombies : les dangers du téléphone
-
Tempête "Benjamin" : des annulations de trains en cascade
-
Femme séquestrée : enfermée 5 ans dans un garage
-
Vaccin anti-Covid et cancer, le retour des antivax
-
A 14 ans, il a créé son propre pays
-
Ils piratent Pronote et finissent en prison
-
Aéroports régionaux : argent public pour jets privés
-
Bali : des inondations liées au surtourisme
-
Cambriolage au Louvre : une nacelle au cœur de l'enquête
-
Alpinisme : exploit français dans l'Himalaya
-
Un objet percute un Boeing 737 et blesse un pilote
-
Cambriolage au Louvre : où en est l'enquête ?
-
Jean-Yves Le Drian défend l'image de la France
-
Chine : 16 000 drones dans le ciel, un nouveau record du monde
-
Donald Trump lance de (très) grands travaux à la Maison Blanche
-
Glissement de terrain : des appartements envahis par la boue
-
Emmanuel Macron sème la confusion sur la réforme des retraites
-
Tornade meurtrière : scènes d'apocalypse dans le Val-d'Oise
-
Nicolas Sarkozy : premier jour en prison
-
La lutte sans relâche contre les chauffards
-
L'OMS alerte sur la résistances aux antibiotiques
-
Les frères Lebrun, du rêve à la réalité
-
Que disent les images de l'incarcération de Nicolas Sarkozy ?
-
Algospeak, le langage secret de TikTok
-
Une Russe de 18 ans en prison après avoir chanté des chants interdits dans la rue
-
Cambriolage au Louvre : d'importantes failles de sécurité
-
"Avec Arco, on rit, on pleure..."
Commentaires
Connectez-vous ou créez votre espace franceinfo pour commenter.
Déjà un compte ? Se connecter