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Accusé de violences par une ex, Makelele est relaxé

L'ancienne petite amie du footballeur devra lui verser 2 000 euros pour "abus de constitution de partie civile".

franceinfo avec AFP

France Télévisions

Publié le 13/09/2012 16:51 Mis à jour le 13/09/2012 17:02

Temps de lecture : 1min

Le footballeur Claude Makelele lors d'une conférence de presse, le 13 mai 2011 au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (BERTRAND LANGLOIS / AFP) — Le footballeur Claude Makelele lors d'une conférence de presse, le 13 mai 2011 au Stade de France, à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). (BERTRAND LANGLOIS / AFP)

FAITS DIVERS - Blanchi. L'ancien footballeur international Claude Makelele a été relaxé jeudi 13 septembre par le tribunal de Versailles. Il était accusé de "violences" à son domicile de La Celle-Saint-Cloud (Yvelines) sur une ex-petite amie britannique.

L'affaire remonte à octobre 2010. Après une dispute au domicile de Makelele, Thandi Ojeer, 37 ans, dépose plainte contre le sportif pour "violences". Elle se voit reconnaître quatre jours d'incapacité totale de travail.

Son ex condamnée à 2 000 euros d'amende

La plainte de la jeune femme aboutit d'abord à un rappel à la loi infligé à l'ex-footballeur en janvier 2011. Mais elle ne veut pas en rester là. Pour obtenir un procès, elle engage une citation directe devant le tribunal correctionnel contre son ancien compagnon pour "violences volontaires", donnant lieu à un procès en juin dernier. Ecartant la thèse de la légitime défense avancée par l'avocat du footballeur, le parquet requiert alors cinq mois de prison avec sursis et mise à l'épreuve contre Makelele, avec l'obligation d'indemniser son ancienne petite amie.

Mais jeudi, le tribunal en a décidé autrement. La constitution de partie civile de Thandi Ojeer a été déclarée irrecevable. Le tribunal est allé plus loin. La jeune femme a été condamnée à payer 2 000 euros pour "abus de constitution de partie civile".

Ni l'ancien footballeur et actuel entraîneur-adjoint du Paris SG, ni la jeune femme, qui vit au Royaume-Uni, n'étaient présents à la lecture du jugement.