Escrime : "Nous sommes là pour faire du sport", réagit le président de la Fédération française après la réintégration des Russes et Biélorusses en compétition
Bruno Gares a rappelé sur franceinfo que la décision de la Fédération internationale d'escrime ne signifie pas que les athlètes des deux pays participeront aux Jeux olympiques de Paris.
La Fédération internationale d'escrime (FIE) a voté vendredi 10 mars la réintégration des escrimeurs russes et biélorusses, sous bannière neutre, en compétition. "Cela ne veut pas dire qu'ils participeront aux Jeux olympiques" de Paris 2024, temporise sur franceinfo Bruno Gares, le président de la Fédération française d'escrime (FFE). "Ils pourront certainement participer aux qualifications, mais on attend la décision" du Comité international olympique (CIO).
Le Président de la FFE, également membre du comité exécutif de la Fédération internationale, ajoute qu'au "niveau des votes, on se retrouve avec 136 pays qui ont voté, sur 150. 89 ont souhaité que les athlètes russes et biélorusses reprennent, 46 ont voté contre", détaille Bruno Gares. Mais pour lui, "ce n'est pas aux fédérations de prendre position, mais au CIO. Nous ne sommes pas là pour faire de la politique mais pour faire du sport."
La date de la décision du CIO encore inconnue
Le président de la Fédération française d'escrime souligne également le "travail" des Russes pour reprendre la compétition. "On ne peut pas rayer l'ancienne gouvernance russe d'un coup de baguette magique", dit-il, en référence à l'oligarque Alicher Ousmanov qui a dirigé la FIE pendant 14 ans. "On voit que la Russie a les moyens d'avoir des alliés dans différents pays. Même en Europe, ça vote Russes".
Pour le moment il n'y a pas de date définie concernant la prise de décision du CIO.
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